Dimanche 15 juin 7 15 /06 /Juin 17:11

" Le littoral, c'est la frontière, la marge.
c'est là où, à la limite, on est en contact avec l'univers tout entier...Ce n'est plus le besoin de nourriture qui attire les gens vers la grêve, c'est le besoin plus profond, plus diffus d'ouverture.
on va sur le rivage pour respirer, pour s'ouvrir à l'immensité, pour sortir des codes et entrer dans le cosmique"
                                                                                   kenneth WHITE




"Descendre sur les grêves, c'est comme une cure que nous venons faire là, auprés des substances mères, une cure du regard, d'abord, l'oeil lavé, rincé, désintoxiqué des obstacles que lui oppose le monde moderne, l'oeil devenu ce qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être, un pur réceptacle de lumière"
                                                                              André le MILLINAIRE




" Est ce la mer qui a délimité la terre ou la terre qui a délimité la mer ?
Chacune a tiré un sens nouveau du choc des vagues
La mer s'est brisée sur la terre pour se définir pleinement"   
                                                                          Seamus HEANEY

Par niagara - Publié dans : textes - Communauté : le monde de GOR
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Dimanche 15 juin 7 15 /06 /Juin 12:21

Comment ais je su que c’était lui …… L’homme et le Maître que je désirais ?

Je l’ai reconnu tout simplement….

 

Un regard…..

 Séduite par son physique et sa voix rassurante
Je ne voulais plus de petit bonhomme, il était grand
Je ne voulais plus de gringalet, il a de la force
Je voulais un regard franc, il ne fuyait pas le mien
Je voulais un homme sûr de lui, c’est l’impression qui s’en dégageait
Je voulais un homme honnête, il a été clair immédiatement sur la manière dont il voyait la relation.

C’était un bon début…

 Un dominateur……

  Je me suis immédiatement placée soumise face à lui le dominant.
Nous avions la même quête, le même but, une relation amoureuse D/s
J’aimais son imagination, son èxigence, sa sévérité
J’aimais sa tendresse,sa compréhension, son écoute
J’aimais sa sensualité, son érotisme et notre complicité

 

Donner un sens à la relation..

 
La relation Maître esclave que voulions vivre n’était pas une relation sadomasochiste mais une relation ou le Maître aime , respecte son esclave et veille à son épanouissement et sa sécurité.
La femme esclave lui démontre son Amour et son appartenance en lui offrant ses services et en lui obéissant.
Nous avons toujours été d’accord sur ce que nous voulions et sur la route que nous voulions prendre

 

 Les aléas de la vie nous ont séparés pendant plus d’un an. Mais le destin nous a réunis une seconde fois et nous ne pouvions pas passer à côté de cette chance.
La confiance  et la volonté de poursuivre nous animent tous les jours.
Nous avons retrouvés  chacun notre place , Le Maître et sa kajira



 

 

 

 

Par niagara - Publié dans : récits vécus - Communauté : le monde de GOR
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Vendredi 13 juin 5 13 /06 /Juin 18:40

 

Devenir une esclave, c’est accepter de faire " le don de soi "  à son Maître, c’est se plier à la discipline qu’exige le statut d’esclave, c'est-à-dire la « non liberté »

Assumer son statut d’esclave, c’est  plus  complexe et c’est une étape supplèmentaire dans cet apprentissage.

Qu’entend t on par assumer son statut ?

Assumer son statut, c’est  tout d’abord accepter  le changement;

Vous pouvez ressentir cette transformation, ce changement au plus profond de vous même.

Au début, certaines exigences de votre Maître vous sembleront difficiles à effectuer ou anormales par exemple, les restrictions de jouissance.

Evidemment, vous désirez être esclave mais vous ne l’êtes pas encore au fond de vous

Alors parfois vous doutez et vous reculez, vous hésitez.......

Avec le temps , des exercices, des rituels et parfois des punit ions si nécessaires, vous commencez a vous sentir à l’aise dans ce nouveau statut

votre esprit s’éduque à penser autrement (une sorte de lavage de cerveau que vous vous infligez à vous-même.) Vous acceptez cette autre qui renait en vous, cette nouvelle femme qui est dans le même corps certes, mais  qui ose affirmer son véritable caractère, sa docilité.

Vous obéissez, ressentez du plaisir et réclamez plus d'appartenance , toujours plus.. ..

Vous êtes fière  de votre nouveau statut, fière de ce que votre Maître a fait de vous.

Vous vous sentez épanouie et heureuse de ne plus être libre ? en fait vous ne vous êtes jamais sentie si libre ;

Accepter son statut d’esclave de plus en plus c’est aussi le revendiquer de façon respectueuse et discrète.

On ne vous demande pas de clamer à toute la population que vous êtes différente, mais assumer son statut, c’est pouvoir adapter son comportement en toutes circonstances  de manière à ce que les  personnes qui vivent ce genre de relation comprennent que  « LUI » il est le Maître et vous, vous êtes son esclave et en tout cas au minimum, avoir un comportement courtois, et respectueux envers votre Maître (gestes discrets, laisser parler votre Maître , etc....)

C’est être fière de porter les marques de votre Maître

.

Assumer son statut d’esclave, c’est accepter le contrôle d’une façon respectueuse, intelligente et humble, c’est avoir la force de caractère qui vous permet de donner à votre Maître le plein contrôle nécessaire à un rapport de pouvoir, c’est la capacité de vous livrer complètement à votre Maître

C’est rester à sa place d'esclave même quand la situation devient difficile pour vous., quand la situation vous fait peur, quand elle vous fait perdre le contrôle de vous meme.

C’est à ce moment là que vous ressentez si vous êtes vraiment une esclave ou plutôt non SON esclave 

.

Par niagara - Publié dans : textes - Communauté : le monde de GOR
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Jeudi 12 juin 4 12 /06 /Juin 21:58

La saison de l’appartenance

Elaine AUDET

 

Rose des vents, rose de vie je crie pour m’éclaircir le coeur. Je te nomme pour inventer notre temps. Tu es la chair vive de mes mots. Je ne t’ai pas imaginée. Vienne la cinquième saison l’éblouie l’intemporelle la rebelle. L’inouïe saison de l’appartenance.

Vienne l’attendue inattendue fendant la mer de nos défaites pour que les dépaysés à la langue coupée que nous sommes devenus abordent l’autre rive d’eux-mêmes avec cette joie natale qui dans nos veines chante en rafales. Mémoire d’une terre raptée à l’orée de son histoire.

Vienne la libre saison des vivants brisant les codes et les lois contre les paradis réducteurs toujours venus d’ailleurs pour acheter notre âme avec des miroirs de pacotille. Comme autrefois fut décimée l’amérindienne harmonie. Folklorisée l’appartenance à la terre et au feu ce dialogue avec la lune qui montait des entrailles des femmes pour inventer la pluie et les moissons. Tout cela que les envahisseurs en complets gris ne sauront enfermer sur leurs disquettes imiter avec leurs logiciels ni engloutir dans le libre échange du vide.

Vienne la cinquième saison ciel logique des coureurs de vie. Terre promise fleuve désir. Retour de la mémoire native écrite dans le souffle des femmes avec le nom unique de l’enfant et la légitimité de son devenir.

Non je n’exagère pas quand je dis ta voix comme la cinquième saison. L’éblouie l’intemporelle la rebelle. L’inouïe saison de l’appartenance. Mémoire séditieuse. Poing fermé sur le dur refus de mourir. Rose des vents rose de vie je ne saurais autrement te dire le pays qui nous ressemble. Le poème qui nous rassemble en ce temps de reniement. De contagion du néant.

© Élaine Audet, Le Cycle de l’éclair, Québec, Le Loup de Gouttière, 1996.

"Avoir des esclaves n'est rien ; ce qui est intolérable, c'est d'avoir des esclaves en les appelant citoyens."                              Denis Diderot

Par niagara - Publié dans : lettres - Communauté : BDSM
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Jeudi 12 juin 4 12 /06 /Juin 21:16

Les sociétés modernes fondent leur conception de la sexualité sur la distinction des sexes biologiques et reconnaissent trois catégories de personnes : hétérosexuels, homosexuels et bisexuels.  Or ces notions n'ont pas cours dans la Rome antique, où tout est affaire de statut social et de classe d'âge. En gros, les citoyens mâles pénètrent et ne sont jamais pénétrés, tous les autres sont pénétrables, dans des conditions et des proportions variables selon qu'il s'agit de matrones respectables, de coquettes libérées, de prostitués et d'esclaves des deux sexes. A quoi s'ajoute le cas très particulier des empereurs libidineux, comme Tibère, Caligula ou Néron. Il s'ensuit des comportements et une morale bien différents des nôtres, au reste difficile à se représenter car, pour les romains, la sexualité relève de l'intime et doit rester cachée.

Ainsi en lieu et place des distinctions de genre qui nous semblent aujourd’hui fondamentales, nous retrouvons d’un côté les pénétrants, mâles et citoyens libres, et les pénétrés, femmes, jeunes garçons et esclaves féminins ou masculins. La débauche était surtout le fait de quelques tyrans et, au-delà des Néron, Tibère et autres Caligula, prêts à tout pour assouvir leurs bas instincts, les sociétés romaines qui se sont succédé, de la fondation de la République à la désintégration de l’Empire, ont plutôt fourni des modèles de comportements très stricts, dont certains ont été récupérés par le christianisme.

Le mariage destiné à la procréation, par exemple. Bien avant le clergé, les Romains avaient exclu le plaisir sexuel des relations conjugales, le repoussant du même coup aux aventures extraconjugales!

La société indo-européenne, dont procèdent les cultures européennes actuelles, est fondée sur un système de type patriarcal. Les liens de parenté dominants, qui permettent et transmettent les identifications, sont les liens de parenté masculine. La famille est soumise à l'autorité du père (pater, pita, Vater, etc.), de même que le système social (et le système religieux qui en constitue la projection) a pour clé de voûte une autorité et un pouvoir de type paternel. Le panthéon indo-européen donne la place principale au dieu-père : Zeus-Pater, Jupiter, Varuna, Odin, etc. Et cette conception patriarcale est encore confortée par la division tripartie qui forme la structure de base de l'" idéologie " indo-européenne, la fonction souveraine (politico-juridique) étant assimilée au père, la seconde l'étant aux fils (élément guerrier), la troisième à l'ensemble du peuple, aux femmes et aux enfants. C'est là un fait bien connu, que personne ne conteste, et qui constitue le système de notre culture.

Et pourtant, c'est aussi ce système patriarcal indo-européen, lorsqu'on le ramène à ce qu'il a de plus authentique, qui a donné à la femme une place privilégiée dans l'histoire. Contradiction ? Nullement. C'est parce qu'en Europe, les valeurs viriles et proprement célestes ou solaires forment la clé de voûte d'une société complète, que les femmes y ont été " admises " et honorées. C'est parce qu'une conception inégalitaire du monde est nécessairement fondée sur la reconnaissance de la diversité, que l'autre sexe a toujours été considéré en Europe comme un enrichissement - et non comme une malédiction, cause d'une faute originelle. C'est parce que la tradition religieuse et théologique indo-européenne repose sur l'honneur, et non sur le péché, que les choses de la chair ont pu être considérées à mi-chemin des excès constituant les antithèses relatives d'un même système : la débauche et le tabou - comme l'une des données naturelles, et donc fastes de la vie.

Tandis qu'en Assyrie, les femmes devaient se prostituer rituellement au moins une fois dans leur vie, les Grecs honoraient la belle Hélène, la tumultueuse Phèdre, la fidèle Pénélope, sans oublier Sappho la poétesse et même l'acariâtre Xanthippe et la courtisane Aspasie. Innombrables sont les déesses indo-européennes, comme innombrables sont les héroïnes dont l'histoire de l'Europe a retenu les noms, depuis les épopées homériques jusqu'aux sagas scandinaves.

Que ce soit à Sparte, à Athènes, à Rome, chez les Indo-Aryens, les Celtes ou les Germains, la femme est pleinement intégrée dans les structures socio-économiques, culturelles et politiques. Elle participe à tous les actes de la vie publique. Elle seconde son mari à la guerre. Elle exerce ses droits par des procédures de justice. Elle a sa place dans les jeux du stade, comme devant les autels où l'on honore les dieux. En Irlande, les femmes exercent des fonctions religieuses, politiques et même militaires. Chez les Cimbres et les Goths, il n'est pas rare qu'elles prennent part au combat.

Le plus souvent, filles et garçons se choisissent librement - en accord avec les lois de la cité et les antiques traditions. La veuve retourne dans sa famille et se remarie à son gré. L'union étant librement consentie, la fidélité mutuelle en forme la pierre angulaire. La liberté sexuelle s'exerce de façon responsable : avec pudeur et gravité. On admet une grande liberté de moeurs avant le mariage, car l'union doit se faire à bon escient. Mais ensuite, une fidélité totale est la règle. L'adultère peut être mis à mort. Il n'est pas tant coupable d'avoir commis l'acte sexuel avec un tiers (c'est là chose de peu d'importance) que d'avoir failli à la parole donnée - ce qui ne se rachète pas. (Il est beau le geste de la Gauloise Chininara jetant aux pieds de son mari la tête du centurion qui l'avait violée, parce que, rapporte Plutarque, elle ne pouvait concevoir d'avoir appartenu à deux hommes vivants)

 

 

 

 

Par niagara - Publié dans : textes - Communauté : le monde de GOR
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Mercredi 11 juin 3 11 /06 /Juin 18:10


Quelques lignes à méditer.........


La patience est l'aptitude de quelqu'un à se maîtriser face à une attente, à rester calme dans une situation de tension ou face à des difficultés, ou encore la qualité de persévérance.

La patience est, à travers le monde et les croyances une qualité essentielle requise pour celui qui aspire à la sagesse. Comme la méditation la patience s'acquiert et s'exerce ; elle demande un effort de concentration et de maîtrise de soi qui est opposé en général à l'agitation naturelle, à l'impatience innée.

Si la patience quotidienne est parfois « récompensée » par un bien – par exemple l'attente sage du petit enfant auquel on offre un cadeau en récompense – la patience religieuse est une clé pour l'aboutissement de soi et n'a pas exactement la même valeur morale. Le sens commun de la patience correspond à une réalité qui est à distinguer de la patience spirituelle, élément essentiel de nombres de croyances.

"La patience est l'art d'espérer". 
                                                     Vauven
argues

"Si ce n'est aujourd'hui , ce sera demain: rappelons nous que la patience est le pilier de la sagesse"
                                                        frédéric Mistral


Patience est un arbre; amères sont les racines mais les fruits sont très doux. Au bout de la patience, il y'a le ciel........

                                                              proverbe saharien..





Par niagara - Publié dans : textes - Communauté : le monde de GOR
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Mardi 10 juin 2 10 /06 /Juin 18:52

Je ne vis pas l’abstinence sexuelle à temps plein, heureusement !!!
Ce que mon Maître m’apprend, c’est le contrôle de mes pulsions sexuelles .
Il contrôle entièrement ma sexualité,
Il décide du quand, comment et avec qui je prends du plaisir
Son contrôle est différent en fonction de sa présence ou non.


S' il est présent, son plaisir passe bien sûr toujours avant le mien, il lui arrive de me  maintenir très longtemps dans une excitation de tout mes sens en me faisant servir de mille facons.

Je lui donne du plaisir et je patiente.

C’est ainsi qu’au fil des jours, j’ai ressenti que mon plaisir devenait dépendant de ma servitude. Que j’éprouvais une grande joie à être son esclave  et à satisfaire ses désirs avant les miens;

Je sais que je n’ai pas le droit de jouir sans son autorisation. Cette interdiction décuple bien sur mon envie et mon plaisir, la frustration augmente mon plaisir.

Le petit jeu peut durer un certain temps et je ne sais pas toujours à l’avance si je peux me laisser aller ou non.
Bien sûr je m’applique et rester concentrée sur son plaisir me permet de rester excitée et dans l’attente.
Quand il me sent fatiguée, cela lui est arrivé  de me dire de m’endormir  sans   que je puisse aller jusqu’à l ’orgasme
En  général là je me sens frustrée mais mon côté maso d’esclave compense cette frustration et je m’incline et accepte.

 

Quand il est absent,  
il m’impose un rythme de jouissance, qui est d' un jour sur deux.(avec tout le rituel que j’ai déjà décris dans un autre article)
Au début, je trouvais cela contraignant. Mais une fois que le rythme est pris, cela se passe bien 
Ce n’est absolument pas une punition mais une manière d’exercer sa présence, son autorité.et de m’apprendre l’obéissance.

Je désire continuer dans ce sens surtout quand nous somme séparés , et peut être même porter une ceinture de chasteté quand mon Maître doit partir quelques jours.

 

Par niagara - Publié dans : récits vécus - Communauté : le monde de GOR
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Mardi 10 juin 2 10 /06 /Juin 10:09

Lorsque, sur ce blog, nous parlons de domination, nous parlons d’une Kajira au sens Goréen du terme, une esclave d’amour attachée de son plein gré à son Maître, soucieuse de l’honorer en toutes circonstances, servante de ses désirs pour son propre plaisir qui est aussi dorénavant celui de le satisfaire ; tout simplement parce qu'elle aime son Maître...Obéissante elle sait se reconnaître dans son statut de Soumise. Ainsi l’amour est et doit rester la clé.

 La soumission est avant tout un acte d'amour. Amour de l'autre, amour de soi, amour de la vie. Il n'y a pas de plus grand amour que dans le don de soi. Il n'y a pas de plus grand bonheur que celui qui surmonte la peine. Il n'y a pas de plus grande jouissance que celle qui sublime la souffrance.  
Oui le don de soi c'est LA preuve d'amour...faire l’offrande…de son Moi le plus profond en Soi. S'offrir corps et âme à celui que l’on a choisi ; je ne vois rien de plus beau.
Quand celui à qui l’on se donne connaît la valeur de ce cadeau et reconnaît par cette offrande qu'en faisant don de sa personne la Kajira revis,  renais à elle, par et pour LUI. Celui là devient Maître et perdra ce pouvoir si ce don lui est repris

Trop de personnes sont soumises par obligation, par violation de leur personnalité ou par peur de l'Autre!  Il y a deux sortes de soumissions, celle que nous défendons : la soumission amoureuse, consensuelle, assumée, irréductiblement liée au Désir et par ailleurs la soumission malheureuse, celle imposée par un conjoint ou conjointe possessif, la soumission objectale écrasant l'autre dans le dédain le plus abject. Seule la première nous concerne et nous n’aurons de cesse de dénoncer la seconde

 

Il y a,  dans la soumission, comme dans la magie, deux facettes, avec un coté obscur que n’aurait pas renié le Jedi qui sommeille en vous ; c’est un jeu dangereux, notamment pour les Maîtres qui peuvent s’évader dans un fantasme inconscient de pouvoir sans limite et donc psychotique, aliénant et addictif. Souvenons nous que la jouissance sans limites est la fossoyeuse du Désir et que sans ce manque qu'est le Désir nous sortons de la réalité. Attention donc, la kajira qui s’en remet à nous, donne quelque chose de précieux, profond, une victoire sur elle-même, celle de pouvoir réaliser et assumer sa nature profonde. La force d’assumer son être essentiel. Elle offre un cœur et un amour avant un corps et une servitude. Tout Maître digne de ce nom se doit de donner, rendre plutôt, au diapason de ce qui lui est offert ; Tout cadeau engage celui qui le reçoit. Respectez les trois R : respect de l’autre, respect de vous-même et respect de vos actes.

Aimer c'est doubler son regard; connaissez vous vraiment le regard de votre kajira ?


La pouliche est indéniablement cravachée par celui qui la monte.
Il est cependant très important de bien savoir monter car les ruades sont légions et gare à la chute!!!!
Evitez de cravacher en saut d'obstacle par exemple. C'est un conseil.
Il est tout aussi important de caresser sa monture pour lui signifier toute la reconnaissance et l’affection que l'on peut lui porter et il est, des fois, recommandé, pour les initiés, de lui administrer une toute petite fessée sur la croupe.
 
En toutes circonstances il faut se rappeler que sans monture ménagée on ne va pas très loin.

 

On récolte toujours ce que l’on s’aime et par conséquent notre Etre attire les circonstances de notre vie…. Et toi comment as-tu dis à ta kajira que tu l’aimais aujourd’hui ?
 


“… La contingence…il n’y a là rien d’autre que rencontre, la rencontre chez le partenaire des symptômes, des affects, de tout ce qui chez chacun marque la trace de son exil, non comme sujet mais comme parlant, de son exil du rapport sexuel….” Lacan

Par niagara - Publié dans : lettres - Communauté : le monde de GOR
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Dimanche 8 juin 7 08 /06 /Juin 12:24

Enroulés  sur mes chevilles

Les Cordages serrés

Ce n’est pas que je sois punie

Simplement que je suis liée

 

Respectant ses désirs

Entravée  sous les draps

Mon bonheur est de servir

Celui qui guide mes pas

 





Dans le plaisir de la contrainte

 

Les pieds soudés, je m’assoupis

Pas envie de me plaindre

Lumineuse sera la nuit

 

niagara                                             l

 

 niagara doit se lier les pieds chaque nuit loin de moi ; ceci afin de lui faire sentir ma présence indirecte mais aussi s'imprégner toujours plus profondement de la place qui est désormais la sienne

 

Par niagara - Publié dans : récits vécus - Communauté : le monde de GOR
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Samedi 7 juin 6 07 /06 /Juin 21:02
encore des extraits de Gor bonne lecture ....quoique vous devriez les lire par vous même en totalité
...

Les Goréens ne croient pas, incidemment, que l’être humain soit une fonction des variables indépendantes de son environnement

Dans la pensée Goréenne, les hommes et les femmes sont des animaux avec des qualités génétiques modelées pas des milliers de générations de sélection naturelle et sexuelle

Les Goréens croient  qu’il est dans la nature de l’homme de posséder, dans la nature de la femme d’être possédée.

Les Goréens dans leur simplicité, considèrent catégoriquement que l’homme est naturellement libre alors que la femme est catégoriquement esclave. La femme comme l’homme est le produit de l’évolution et, comme l’homme, est un produit complexe, non seulement de la sélection naturelle, mais aussi de la sélection sexuelle. La sélection naturelle suggère que la femme qui souhaitait appartenir à un homme, avoir des enfants, s’occuper d’eux, les aimer, aurait un avantage, à la longue, du point de vue de la survie, sur la femme qui ne s’intéressait pas aux hommes, ne voulait pas d’enfants. L’homme tend à choisir statistiquement une femme intelligente, aimante et belle. Ainsi les hommes ont effectivement sélectionnés un type de femme. De même naturellement, dans la mesure où elles ont pu choisir, les femmes ont sélectionné les hommes intelligents, énergiques et forts. Rares sont les femmes qui malgré la propagande, désirent des hommes faibles et féminins. Ces hommes, de toute manière, ne sont pas ceux de leurs phantasmes sexuels.

 

Il se tourna vers Tina. Un de ses flancs était rouge dans la lumière du grand feu.

« Sais tu plaire aux hommes ? » demanda-t-il

-Oui Maître », répondit la séduisante jeune femme

- Quel est le devoir d’une esclave ? » S’enquit il

 

 

- L’obéissance absolue », répondit elle effrayée

- Qu’est ce que tu es ? » Demanda t il  

- Une esclave », dit elle

- Quel est ton devoir ? » Demanda t il encore

- L’obéissance absolue ! » Cria t elle

- Protégez moi », sanglota t elle

- Notre protection a un prix », fit il remarquer

 

- Couche toi sur le sable devant moi esclave ! » Ordonna t il

Il dégrafa la ceinture de son épée et la laissai tomber à ses pieds.

Tina se coucha sur le sable devant lui, un genou levé, la tête sur le coté

-          Nous allons d’abord tous t’essayer », dit il

-          Si un seul d’entre nous n’est pas satisfait nous te laisserons aux Sleens »

-          L’esclave comprend, Maître » dit elle

-          Comment te comporteras tu ? »  Demanda t il

-          Superbement Maître » souffla t elle

Il posa ses lèvres sur les siennes et je vis ses bras apparemment passionnés lui entourer le cou

 

Tina était à présent à genoux près du chef des hommes de Tyros. Elle tenait sa jambe dans ses bras, respirant profondément, ses cheveux noirs étalés sur ses épaules, la joue contre sa cuisse. Elle le regardait

« Tina t a-t-elle plu ? » Demanda t elle

-Comment l’avez-vous trouvée ? » Demanda le chef à ses hommes

Il y eut des cris de plaisir. A nouveau Tina adressa un regard pitoyable au chef

« Nous allons t’emmener avec nous, esclave » décida le chef

Les yeux de Tina brillèrent

-          Merci Maître » souffla t elle

-          - Tu seras très occupée » la prévint il »Tu serviras notre plaisir quand nous en aurons envie et quand nous n’en aurons pas envie, tu prépareras la nourriture des esclaves et tu la leur serviras »

-          « Très bien Maître » Dit elle

-« Tu nous as servis avec beaucoup de zèle » releva t il

-          Bien sûr Maître, fit elle

Les deux jeunes femmes gisaient à ses pieds ; Toutes deux nues et enchaînées, marcheraient à l’étrier de son Tharlarion pendant son triomphe, à Ar. Par la suite, toutes deux vêtues de soies et des clochettes à la cheville, pieds nus, maquillées, le serviraient dans son Jardin de Plaisir. Dansant pour lui, lui servant du vin, servant son plaisir, peut être ensembles, elles lui procureraient de nouvelles joies.

 

 

 

Par niagara - Publié dans : textes - Communauté : le monde de GOR
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