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Jeudi 14 février 4 14 /02 /Fév 13:56

Le monde s'ouvre à la musique de nos amours
Le souffle du  destin hante nos lendemains
Parce que ta présence occulte tout l'alentour
Et que tes lèvres s'ouvrent aux rides du matin

m-liens.jpg doudou.jpg

















     Te retrouver me plonge dans un torrent de vie

j'avance sur ta baie ton nez dans l'oreiller
      Nos nuits tendresse vont à vau l'eau, de mal en pis
Lumineux  théatre surfant sur le fiel de nos regrets

je sais aujourd'hui que demain aura un goût de miel
Hier nous a semé pour récolter le blé de tes soupirs
Et si demain s'obstine à nous guider, sensibles et fidèles,
Alors les champs du possible résonneront de nos désirs


puillon2.jpg
Je te veux pour femme, chienne et ultime objet
Je te prends debout pour ce que tu étais, es et seras
Je veux te porter au delà des seuils vers un océan coloré
L'amour qui nous a manqué se blottira au creux de nos draps

                                                                                       Demori
Par niagara - Publié dans : textes
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Jeudi 14 février 4 14 /02 /Fév 12:46
Juste quelques mots pour exprimer ici la nécessité dans toute relation  amoureuse,  et à fortiori  D/s, d'entreprendre en parallèle ou en amont un salutaire travail sur soi ou plutot  en soi;  on ne peut en effet se  donner que si l'on s'appartient . A ne pas vouloir affronter nos  démons ou plus psychologiquement larmes_4.jpg traiter nos névroses  on en vient  à penser  que l'accumulation d'expériences  va compenser  le vide ressenti en elles. C'est faux, l'expérience n'est pas ce qui nous arrive mais ce que nous faisons de ce qui nous arrive. On ne peut je pense s'engager dans une relation D/s, avec ce qu'elle implique de don (d'un coté comme de l'autre de la laisse) ,sans être au clair avec ce qu'elle imduit de responsabilité. Tu m'as apprivoisé, tu es donc dorénavant responsable de moi dit fort justement le Renard au Petit Prince. soyons méfiant de nous même avant tout.
Pour ma part je crois à l'inconscient à l'oeuvre en chacun d'entre nous et même si je me recommande plus de Jung que de Freud ou Lacan; je reste convaincu que nous sommes agit plus que nous n'agissons; je pense même que le Divin nous habite (mais cela est encore un autre débat qui nous entraînerai trop loin dans le cadre de mon propos actuel). Méfiance donc: les portes du ciel et de l'enfer se touchent et sont exactement semblables. Tellement de blogs BDSM témoignent d'un romantisme enflammé dans un monde de perversion ( je le sais j'en fais partie) que tant de spontanèité (naïveté aussi) peut être la porte ouverte à des prédateurs sans scrupules. Il est en conséquence fondamental de fonder une telle relation sur une vie de couple assumée et dans un cadre amoureux certifé et démontré par les deux parties. Souvenons nous que tant que nous marcherons vers le soleil, notre ombre sera Je_suis.jpg toujours derrière nous alors restons ancrés à nos valeurs. L'éthique ou plutôt l'amour doivent guider les pas d'une relation aussi remuante et profonde; quoique là encore cela ne dispense en rien d'un salutaire travail de développement personnel afin d'aller d'abord à sa propre rencontre avant de se hasarder à rencontrer et investir l'Autre sur des sentiers aussi épineux que le BDSM. Tout est dans tout et tout se paie un jour "ce que l'homme ne peut apprendre par la sagesse; il l'apprendra par la souffrance" MelKaredech
Apprendre encore et toujours en accumulant expériences et années est la Loi; même s'il faut parfois sur le chemin déchirer le voile de nos illusions (souvent sur nous même en fait). Vieillir est embètant mais c'est la seule façon de vivre longtemps.Et à la fin ce ne sont pas les années de notre vie que l'on a vécu qui comptent mais la vie qui a inondé ces années. Je ne pense pas avoir trouvé en Niagara la Femme de ma vie mais celle de ma mort. Une telle relation à la vie et à votre alter ego D/s doit se construire avec transparence, patience et  amour  car comme nous le dit Jules Renard "si on batissait la maison du bonheur; la plus grande salle serait la salle d'attente".

Que dieu nous confère la sagesse de voir ce qui est juste; la volonté de le choisir et la force de le défendre en toutes circonstances
Par niagara - Publié dans : textes
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Jeudi 14 février 4 14 /02 /Fév 09:00
Extraits  du cycle de GOR (John NORMAN);  à découvrir si  cela vous parle  (à ce popos nous cherchons "les esclaves de Gor" et  "la captive de Gor" si vous savez où les trouver: contactez nous) bonne lecture

Gor_vallejo.jpg


C’est un beau moment quand la femme comprend que l’homme qui la possède est son Maître d’Amour et que l’homme comprend que la femme qui pose sur Lui un regard voilé par les larmes, est son Esclave d’Amour : l’Accord Parfait du Maître et de l’esclave, le Lien Parfait.Le sexe est un moyen de contrôler l’esclave ; il est aussi utile que les chaînes et le fouet. Le Maître peut se servir de ces plaisirs pour en faire sa partenaire impuissante et son esclave. Elle s’abandonne comme elle le doit. L’esclave est à la merci de son Maître. Il la traitera non comme elle le souhaite, mais exactement comme Lui le souhaite. Il la traitera conformément à ce que désire sa nature. Il doit être fort et il doit être capable de la punir si elle n’est pas agréable. Le bon traitement d’une femme consiste à la traiter comme Il en a envie : il y a des dispositions génétiques à la soumission dans toutes les cellules de son corps, fonction de sélection naturelle et sexuelle. Par conséquent, ce qui serait considéré comme brutal et irrespectueux par un homme peut apparaître à la femme comme une dimension de sa nature, la preuve irréfutable de sa possession par Lui, de la domination qu’il exerce sur elle, ce qui la fait frémir jusqu’au tréfonds d’elle-même, parce que ça touche le sens biologique antique de sa féminité. Il se sert simplement d’elle pour Son plaisir, parce qu’il en a envie. Il est le Maître

L’esclave passe des heures pendant lesquelles elle n’a pratiquement qu’à attendre son Maître. Elle se prépare, fait des projets, elle espère. Quand son Maître arrive et qu’elle s’agenouille à ses pieds, elle est impatiente et inquiète, vulnérable et stimulée, tout à fait prête, physiquement et psychologiquement pour la domination à laquelle elle se soumettra joyeusement. L’esclave désire plaire à son Maître. Lorsqu’Il la complimente, elle sait qu’elle Lui a plu. Cela la rend heureuse, non seulement parce qu’elle sait qu’elle ne sera probablement pas punie, mais parce que dans son cœur, étant femme, elle désire sincèrement faire plaisir à Celui qui est totalement son Maître.
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-Celle-ci annonçai je

-Maître souffla Audrey

Je gagnai mes fourrures, me débarrassai de mes vêtements

 et m’allongeai sur mes fourrures, dressé sur le coude.

 Audrey resta à genoux à l’endroit où elle se trouvait bien

 qu’elle n’ait pas cessé de me regarder.

Je montrai mes fourrures. Elle rampa jusqu'à elles,

 la tête baissée, et s’allongea timidement prés de moi

-Sur le dos ! ordonnai je

- Tu es une jolie esclave, dis je

-Merci Maître, il y a longtemps que j’attends ta caresse ;

 je suis heureuse que tu ai gagné mon utilisation au jeu souffla t elle

-Es tu bonne ? demandai je

-Le Maître m’utilisera et me le dira, je vais essayer d’être bonne, répondit elle

- Sera-t-il nécessaire de te fouetter ? demandai je

Vous les hommes vous ne comprenez même pas la totalité du pouvoir que vous exercez sur vos esclaves. L’asservissement n’est pas seulement une condition, c’est un mode de vie. La femme n’est pas esclave seulement quand vous la saisissez et la jetez à vos pieds Elle est également esclave avant et après soumise à votre volonté, et elle le sait. L’esclavage recèle une intégrité, une totalité, une beauté de l’être de la femme dont, malheureusement, tu n’as apparemment pas conscience. Quand une femme est asservie tout son être est asservi. Pirates-OGB.jpg
Telle est sa nature. Oh je pourrais te parler du besoin d’épanouissement sentimental, de sécurité, de passion, de punition
 ; du besoin d’être liée, dans le bonheur, à un personnage masculin puissant  face à qui elle sait, véritablement dans l’intimité de son être, qu’elle est une femelle et qu’elle lui appartient ; de le disparition de l’égoïsme, de l’ambition, de l’avidité ; du besoin d’amour, du désir de plaire et de servir ; de la volonté intrinsèque de se soumettre à un organisme dominant impitoyable ; du désir profond d’être belle et séduisante, que les hommes auront envie d’elle, qu’ils la possèderont et la contraindront à tout donner ; mais toutes ces choses ne sont elles pas des mots futiles, extérieurs aux émotions indicibles que la femme ressent réellement quand elle est à genoux devant son maître et qu’il la caresse

L’esclave cherche son maître, la maître cherche son esclave. Esclaves-JL.jpg
Quand ils se rencontrent,ils le sentent.
Elle s’agenouille devant lui et accepte de lui appartenir

L’asservissement n’est pas seulement tes caresses, mais il ne serait rien sans tes caresses.

Je n’ai plus peur maintenant, Tu seras avec moi.

 Oh Maître, tu as sur moi, tous les pouvoirs !

 


 

"


Par niagara - Publié dans : textes - Communauté : le monde de GOR
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Lundi 11 février 1 11 /02 /Fév 20:27
"S'abandonnant au flot passionné
Montant et griffant
Faisant sourdre un intense plaisir
Lacérant leurs corps avec ardeur
Ils mettent fin à l'illusion
Dans cette dissolution de la dualité undefined
Par le goût  du désir
Pendant l'expérience de l'identité
Les amants goûtent à un plaisir
Inexprimable et jamais encore touché"


Poème tantrique écrit au huitième siècle dans le nord de l'Inde
Par niagara - Publié dans : textes
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Vendredi 8 février 5 08 /02 /Fév 19:16
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Attendre mon Maître
me mettre en sommeil
guetter sa voix pour renaître
garder ma libido en mode veille
tel est mon lot, mon fardeau
je suis à lui, je suis en vie
comme la goutte retrouve la rivière
mon corps tend vers son envie
vers son désir qui me désaltère
j'aime mon état de dépendance
je m'offre et me donne à son âme
je jouis de ce manque de lui qui danse
je me soumets à lui et me sens si femme

DEMORI

Par niagara - Publié dans : textes
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Mercredi 30 janvier 3 30 /01 /Jan 17:40

Maître,

li--e.jpg Tu l'as
conquise
sous ton emprise 
elle est devenue ta soumise

dans la confiance,
répondant a tes demandes
se mefiant des réprimandes, 
elle est devenue obéissante

tu as entravé ses mains
tu as dressé ses seins
et creusé ses reins 
elle est devenue ton esclave

mais cette esclave
tu l'as aimé
tu l'as choyé
tu l'as protégé

elle est  pour toujours
 ton esclave d'Amour

Par niagara - Publié dans : textes
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Lundi 28 janvier 1 28 /01 /Jan 17:40
undefined A la prochaine Lune, nous irons
Toi et moi,marcherons en silence
A la prochaine Lune, nous descendrons
Toi et moi, dans le vent
A la prochaine lune,  dans l'ombre du piton des neiges
nous nous coucherons
Toi et moi tendrement
A la prochaine lune, nous nous  enlacerons
Toi et moi  tout doucement
A la prochaine lune,mon eau jaillira et abreuvera ta terre
Réunion, berceau de notre union
Les mains unies ,sous cette prochaine Lune, 
Faisons de cet instant une éternite mon Amour
Par niagara - Publié dans : textes
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Lundi 28 janvier 1 28 /01 /Jan 15:48

D'après un conte des Indiens Algonquins du Canada.

Comment Vent-du-Sud apprit à l'homme à caresser la femme 

Ça s'est passé comme ça ! Grand-Manitou, le Très-Haut, l'Esprit de l'Esprit, Celui-qui-peut-tout était, de toute éternité. Grand-Manitou était amour ; il se définissait dans l'immensité de son amour. Il créa toute chose. Soleil, Lune et Etoiles. Il créa Terre-Mère Nourricière. L'Esprit de l'Esprit, Celui-qui-peut-tout, rêva les arbres et les plantes, les fleurs et les fruits, l'herbe et la prairie. Terre-Mère Nourricière se couvrit d'arbres et de plantes, de fleurs et de fruits, d'herbe et de prairies. Grand-Manitou rêva de poissons et d'insectes, d'oiseaux et de reptiles et de toutes sortes d'animaux. Terre-Mère Nourricière se peupla de poissons et d'insectes, d'oiseaux et de reptiles, et de toutes sortes d'animaux. De Fils de l'Esprit, fils et frère de Grand-Manitou, et de Grande Ourse, naquit l'Homme-en-devenir, et d'autres hommes, et d'autres femmes. L'Homme apprit à vaincre la peur et à dompter le feu. Il apprit à se protéger du froid et se dota de vêtements. Il se regroupa avec ses semblables en wigwam. L'Homme était un guerrier. Il aimait la Femme, et aimait lutter amoureusement avec elle. Il ne comprenait pas pourquoi la Femme était triste et insatisfaite après qu'il eut lutté amoureusement avec elle. La Femme souffrait de langueur ! Ne chassait-il pas pour elle ? Manquait-elle de nourriture, de vêtements, de bijoux, de bois ou de parures de fête ?

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Au printemps, la Femme retrouvait allant et sourire. Le soir, elle relevait la peau d'orignal du teepee avant de prendre place aux côtés de l'Homme. Au matin, il la trouvait pensive et heureuse. L'Homme voulut en avoir le cœur net. Une nuit il fit semblant de dormir. Il vit Vent-du-Sud pénétrer dans un murmure par l'ouverture du teepee. Il vit comment il remontait le long de la jambe de la Femme, comment il s'attardait sur le gras de la cuisse et se glissait sous la robe. Il vit comment la Femme bougeait doucement. Il l'entendit gémir. La Femme se déshabilla pour laisser tout loisir à Vent-du-Sud d'explorer son corps. Fou de jalousie, l'Homme se dressa et tenta de frapper Vent-du-Sud, mais Vent-du-Sud se déroba aussi aisément qu'il avait pénétré dans la tente. Alors l'Homme frappa la Femme. Le lendemain, Vent-du-Sud était de retour. L'Homme fermait toutes les ouvertures de l'habitation, mais Vent-du-Sud rentrait toujours. Il s'introduisait par le toit, ou par le plus petit trou de la peau d'orignal et rejoignait la Femme. L'Homme entendait la Femme gémir, il la voyait se tordre sous la caresse de Vent-du-Sud. Il voyait ses yeux révulsés, et le coin de ses lèvres mouillé de salive. Elle souriait, et une larme coulait le long de sa joue. L'Homme perdit le sommeil. Il devait chasser le jour. Il aimait la Femme. Il était jaloux et ne pouvait abandonner la Femme à Vent-du-Sud.

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L'Homme comprit ! Il comprit qu'il pouvait vaincre Vent-du-Sud en l'affrontant sur son propre terrain. Il comprit que Vent-du-Sud n'était ni son rival, ni son ennemi. Il était l'envoyé de Fils de l'Esprit, fils et frère de Grand-Manitou, le Très-Haut, Celui-qui-peut-tout. Il était le messager de l'Esprit. L'Homme prit la peine de regarder la Femme dans sa nudité. Il s'imprégna d'elle, de chacune de ses courbes, de la couleur de ses cheveux, de son odeur, de ses yeux mi-clos. Il la trouva belle et eut envie de lutter amoureusement avec elle. Il se fit violence et se domina. Il caressa la jambe de la Femme comme il l'avait vu faire à Vent-du-Sud et vit les yeux de la Femme se voiler. Un peu de salive humecta ses lèvres entrouvertes. L'Homme ressentit du plaisir à caresser la Femme. Il la sentit se ployer comme les hautes herbes de la prairie avant l'orage. Son corps frissonnait comme les eaux du lac baignant les rochers. Il se coula contre elle. Il se mouvait au même rythme qu'elle. Il respirait au même rythme qu'elle… Il vit cet autre-chose qu'il ne comprenait pas éclairer son visage. L'autre-chose qu'il associait jusque-là à Vent-du-Sud. Le plaisir d'amour !

 

Par niagara - Publié dans : textes - Communauté : le monde de GOR
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