Dimanche 27 avril 7 27 /04 /Avr 22:06

 

 Quelles peuvent ou plutôt quelles doivent être les caractéristiques  d’un Maître ?

La plus importante à mon sens est le self contrôle.

Effet être dominant suppose de posséder la capacité à exercer le contrôle

d’un autre être humain et ce sans cadre pré délimité par d’autres ou par un contexte socio culturel.

C’est une forme de contrôle à court terme basée sur la réaction aux besoins

 et désirs de la personne contrôlée

 

 

 

 

Cela requiert de la maîtrise pour être mené à bien, du fait que les besoins et désirs du maître doivent transcender les limites préalablement établies. Dans de tels moments, le dominant doit se restreindre et avoir la subtilité de rester dans les limites posées. Son comportement en dehors de la relation maître/ soumise est notamment hautement significatif de  ce qu’il

est. Etre dominant suppose la capacité à exercer un contrôle sur soi d’abord et sur n’importe quelle autre personne ensuite : charité bien ordonnée ne commence t elle pas par soi même ?

De plus la seule discipline qui soit est l’auto discipline. Ceci  exigeant une parfaite connaissance de soi, de son corps et de sa psyché donc en définitive de son ça (eh oui psychanalyse et développement personnel au programme). Un Maître se doit de pouvoir contrôler donc comprendre ses agissements, ses besoins ses désirs. Cette maîtrise n’est pas liée à l’esclave, elle doit plutôt être intrinsèque, inhérente au Maître et indispensable à l’accomplissement de l’éducation puis contrôle de sa propriété.

 

Un dominant est le Yang du Yin soumis. Il doit être capable d’accomplir en lui l’équilibre entre le Yin et le Yang et le conserver sans se soucier de son esclave. Le Maître est la boussole de l’esclave, ultime référent qui doit toujours montrer la même direction. Cette nécessité dérive du fait qu’être un maître est une globalité, de même qu’être esclave découle d’un engagement global total.

Ce n’est pas quelque chose qui apparaît quand une fantaisie ou un fantasme vous prend ou qui se limite à un processus sexuel, c’est quelque chose que vous êtes ou pas, et si vous l’êtes c’est 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Un Maître reste un Maître et ce même lorsqu’il n’y a pas d’esclaves autour de lui pendant plusieurs pasangs.

 La capacité principale requise d’un Maître ne peut donc pas s’enseigner. La seule chose qui peut être apprise est comment exploiter cette capacité à dominer, comment la mettre en musique, la canaliser. Une métaphore militaire est parlante à ce propos : une responsabilité au commandement, comme celle inculquée à un officier, combine les compétences à entraîner et forme la synthèse entre commandement (être capable d’exercer un

contrôle sur les autres) et responsabilité (être capable d’exercer un contrôle sur soi même et se préparer à prendre en charge les résultats des actions d’autrui)

Vous ne pouvez attendre un engagement complet et l’excellence chez ceux que vous commandez tant que vous n’avez pas démontré un tel engagement et excellence en vous. Si vous demandez un haut niveau d’accomplissement et de performance  chez ceux que vous contrôlez alors vous devez être prêt et capable d’incarner ces mêmes niveaux en vous-même.

 

En effet votre altitude est toujours déterminée par votre attitude mais n’oubliez toutefois pas que plus vous incarnez et moins vous prouvez, meilleurs vous êtes

Un Maître est quelqu’un de charismatique, c'est-à-dire ethymologiquement porteur d’un don (référence chrétienne), d’une qualité. Un homme porteur d’une Aura souvent liée à sa prestance, capable de susciter l’adhésion, la fascination d’un grand nombre de personnes. Encore

faut il pour être un « bon » Maître ajouter à ce don d’influence des valeurs
essentielles telles qu’honneur et intégrité. Une composante essentielle du charisme étant, par ailleurs, la congruence du discours et des attitudes. La congruence étant la mise en accord des croyances internes, des stratégies et des comportements en vue d’atteindre un but précis, en l’occurrence posséder et aimer son compagne afin de lui permettre de vivre ses pulsions profondes et ainsi la rendre la plus épanouie dans son statut d’esclave éduquée à vous servir
Par niagara - Publié dans : textes - Communauté : le monde de GOR
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 27 avril 7 27 /04 /Avr 14:52
Pour rejoindre et compléter l'article de Maître Jim concernant la bisexualité, je pense que nous sommes tous bisexuels mais à différents stades, et que selon le vécu, cette bisexualité se développe ou non.
Jusqu'à 30 ans, je n'étais attiré que par le sexe masculin dans mes relations, Cependant ,  depuis toujours je me caresse devant des images de corps féminins, jamais je n'ai regardé des photos d'hommes pour éprouver du plaisir.
le corps d'une femme est très attirant , voluptueux. Ce sont les courbes qui me fascinent.
J'aime voir les fesses, le cambré des reins, la rondeur des seins., j'imagine la douceur de la peau.
Adolescente, je profitais de l'absence de mon père pour fureter dans son bureau et je prenais du plaisir en feuilletant play boy...
Plus tard, l'envie réelle de rencontre féminine s'est révélée, et je passais des heures à fantasmer en imaginant ma collègue de travail nue contre moi. Lydia était pulpeuse, ses lèvres m'attiraient, j'avais envie de l'embrasser.C'était une belle brune d'origine marocaine. Je suis devenue son amie, mais je ne faisais que rever sans oser faire le pas vers elle.....

C'est en quittant le pays (la belgique), que je me suis activement mis a la recherche d'une femme.
Ma première experience , c'est une rencontre à Madagascar, , .....
C'était ma première femme , je ne l'oublierais jamais......Euphrasie, belle, tendre....
Ensuite , j'ai eu une amitié amoureuse avec "ma lolo" .
Tout comme moi, Lo voulait une rencontre exclusivement féminine , sans mecs autour.
Première nuit, , bain tiède, champagne, bougies , petis gateaux, c'etait super. on a eu quelques soirées  très complices et de nombreux fous rire. On se racontait nos histoires d'hommes et on se remontait le moral.

Et puis, i y a eu aussi Maryse, et jimy, un couple sympa. ....beau souvenir
Beaucoup de femmes se prétendent bi et ne le sont pas, j'ai eu quelques experiences qui m'ont amenées à coucher dans le lit d'un couple et finalement, les femmes ne s'interessaient pas à moi. je suis plus sélective maintenant.

J'aime partager une femme avec mon Maître, j'aime la tendresse qui se dégage entre deux femmmes et un homme.

Regarder Jim dans les yeux et ballader nos mains en meême temps sur le corps de la complice, mmm c'est pour moi des instants très fort de partage.
Je le remercie pour la rencontre avec C et espère encore partager des heures de plaisir , d'échange et de tendresse avec d'autres femme
s  soumises de préférence et pourquoi pas avec un homme bi........soumis et féminin toutefois compte tenu des goûts de mon Maître
Par niagara - Publié dans : récits vécus
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 26 avril 6 26 /04 /Avr 22:27

Notre esclavage ne parle pas de souffrance

Notre esclavage parle de service



 
Notre esclavage ne parle pas d’humiliation
Notre esclavage parle d’humilité



 Notre
esclavage ne parle pas de douleur
Notre esclavage parle de disponibilité





 Notre
esclavage ne parle pas d’être utilisée
Notre esclavage parle d’être utile

 


Notre esclavage ne parle pas de prendre prise
Notre esclavage parle de lâcher prise

 

 

Notre esclavage ne parle pas de nous

Notre esclavage parle de donner aux autres





Notre esclavage ne parle pas d’abus
Notre esclavage parle d’acceptation

 

 






Notre esclavage ne parle pas de prouver quoi que ce soit
Notre esclavage parle d’être vraie

 

 

 


Notre esclavage ne parle pas de mépris

Notre esclavage parle de respect

 

Notre esclavage ne parle pas d’apparence
Notre esclavage parle de ressenti

 

 



Notre esclavage ne parle pas de déni

Notre esclavage parle d’ouverture

 

 

Notre esclavage ne parle pas de punition
Notre esclavage parle de discipline

 

 


Notre esclavage ne parle pas d’emprisonnement
Notre esclavage parle de dévotion

 

 


Notre esclavage ne parle pas de soumission

Notre esclavage parle d’obéissance

 

 

Notre esclavage ne parle pas de sexe
Notre esclavage parle d’amour

 

 

 




Notre esclavage ne parle pas de plaisir

Notre esclavage parle de bonheur
Par niagara - Publié dans : récits vécus - Communauté : le monde de GOR
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires
Samedi 26 avril 6 26 /04 /Avr 17:42
Ils marchent  mains unies
Sur un chemin de vie
Le destin les a amenés
à se retrouver

Un homme , une femme

D'ou vient cette attirance
Is oublient leur souffrance
Fini l'errance

Caressés par le soleil,
Corps exaltes,  celebrent leur union




Elle, femelle,un brin rebelle
Réclame sa dépendance, lui crie son appartenance

Lui, viril
La baignant d'amour ,lui demande obeissance

Ils marchent,
mains unies
Sur un chemin de vie
célébrer leur alliance






Par niagara - Publié dans : récits vécus
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Samedi 26 avril 6 26 /04 /Avr 15:36

Ma Chérie (et néanmoins esclave) est bisexuelle, c'est à dire qu'elle aime (aussi) les femmes et ainsi, un de nos jeux favoris consiste à comparer nos goûts en la matière en se montrant l'un à l'autre les spécimens féminins passant autour de nous. Ce goût commun pour la féminité est un ciment supplémentaire entre nous que vous retrouverez

souvent si vous parcourez notre blog. Toutefois partager une femme ensemble (bisexuelle donc mais aussi dans notre cas soumise) revient à marcher entre nous sur une ligne ténue (voir article de ma Chérie sur la jalousie ci aprés mais aussi "douce nuit chez C") mais tellement (j'allais dire bandante) délicieuse.

Que peut on dire sur la bisexualité féminine ?
Est on dans ce désir en quête d'un autre soi-même ou bien émue par quelqu'un de si semblable ?
Pour répondre je vous citerai Paul Geraldy :"Il faut se ressembler un peu pour se comprendre mais il faut être un peu différents pour s'aimer" . Sans doute est ce pour cela que dans les couples homosexuels l'un fait la femme et l'autre l'homme et donc
s'obstine à reproduire la dialectique dominant/dominé ou actif/passif. La bisexualité c'est donc l'ambiguité avec un surcroît de tendresse et de douceur pour une autre femme; facteur qui me confronterait à privilégier la complicité entre soumises tandis qu'un rapport avec une autre  qui serait domina ne pourrait confronter qu'une complicité entre dominants donc empreinte de testostérone et in fine de rivalité latente visant à répondre à la question essentielle à toute virilité :qui a la plus grosse ?

Ce que je retiens pour ce qui me concerne c'est que la femme bisexuelle se sent beaucoup plus féminine et sensuelle avec une femme. Les gestes entres elles sont pleins de douceur et le charnel obèit à des critères d'esthétismes qui me comblent.

Alors OUI je cherche à développer chez ma Kajira en devenir la complicité avec d'autres comparses; ceci bien evidémment sous mon contrôle et en ma présence.Nul doute que dans ce contexte ma Kajira (jalouse comme elle peut l'être) se révélera une éducatrice et une tigresse hors pair

pour les fans de psychanalyse (dont je suis) voilà un texte trés éclairant sur la bisexualité en général et féminine en particuliers:
"Faut-il toujours s'en remettre aux poètes et aux mystiques pour en savoir davantage sur le mystère de la féminité ? Le statut d'énigme - et non pas le secret d'un savoir sexuel - est amené par Freud dans sa question : «Que veut la femme ?» Qu'on lui dise qui elle est ? La réponse sur la satisfaction vient saturer la question et enfermer le désir féminin dans une métaphore qui est celle de l'inconscient : «L'élément sexuel refoulé est toujours l'élément féminin.» Cette identification du féminin à l'inconscient aura un destin particulier dans la théorie de la bisexualité psychique : le féminin d'une femme resterait, ici, aux
prises avec une altérité non symbolisable, sinon dans l'organisation phallique de la différence des sexes. Avec Lacan, l'énigme du sexuel n'est plus celle du féminin, qui devient une autre façon de parler de ce qui échappe au discours. Cette question est celle d'un excès (c'est aussi celle d'une altérité «trop autre». pour s'inscrire dans la logique phallique). L'énigme du féminin revient, déplacée par une théorie du sujet. Théorie dont nous pouvons penser qu'elle neutralise peut-être le sexuel, comme l'incarnation sexuée. Mais le sexuel fait retour avec la jouissance, fût-elle autre"

 

Par niagara - Publié dans : textes
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Vendredi 25 avril 5 25 /04 /Avr 20:02



Qu'il est difficile de ne pas se sentir jalouse quand on est amoureuse, j'éprouve parfois ce sentiment , qui peut m'envahir quand mon Maître et moi sommes séparés pendant un certain temps.
L'article qui suit explique très bien pourquoi cette émotion apparaît et en quoi cette émotion peut être précieuse. encore faut-il pouvoir l'exprimer à son partenaire.

Le statut de soumise ou d'esclave renforce cette émotion de jalousie lorsque le Maître est absent, car
le besoin affectif augmente .
L'esclave sans son Maître est en manque. Elle se sent insécurisée et a peur de perdre ce qui lui permet de contribuer continuellement  à sa plénitude
.


  l"amour peut-il exister sans la jalousie? Lorsque nous choisissons d'accorder à
quelqu'un une place prépondérante dans la satisfaction de nos besoins affectifs les plus importants, nous disons que nous aimons cette personne. Or cette place de choix correspond à une dépendance qui conduit facilement à la jalousie. On peut donc dire que l'amour et la jalousie sont des expériences indissociables.

Mais la jalousie n'est pas un problème en soi. Elle n'est que l'indice de la présence d'un problème; elle nait avec l'insatisfaction et l'insécurité. On éprouve de la jalousie lorsqu'on n'est plus satisfait auprès de la personne qu'on a choisi de privilégier et plus particulièrement lorsqu'on craint de perdre cette source de satisfactions importantes.

La jalousie peut donner lieu à des comportements destructeurs qui sabotent les fondements de la relation. Mais elle peut aussi servir de déclencheur pour nous amener à régler les problèmes personnels et conjugaux qui en sont la vraie source. C'est à nous de choisir entre la jalousie-émotion et l'existence jalouse.


L'émotion de jalousie amoureuse est une expérience précieuse. L'envie qu'elle contient
nous informe sur nos besoins en souffrance. La part de colère qui en fait également partie constitue une porte d'entrée sur nos problèmes personnels par rapport à ces besoins ainsi que sur nos résistances à ceux-ci.

Comme toutes les émotions, la jalousie n'est donc ni mauvaise ni bonne en soi, mème si c'est une émotion souffrante. Sa mission spécifique consiste à révéler à la fois un besoin frustré et les obstacles intrapsychiques à leur satisfaction. Un contact adéquat avec cette émotion ne conduit pas aux gestes destructeurs qu'on associe à tort à l'agressivité qui fait partie de la jalousie. Au contraire, il permet de regler le problème qui suscite cette émotion

Nous l'avons vu, ce ne sont pas les comportements du conjoint qui sont à l'origine de l'existence jalouse ou de la jalousie morbide, mais ce sont des lacunes au plan des besoins affectifs et une déficience dans la gestion de ces besoins. Plus précisément, la jalousie apparait lorsqu'il y a à la fois carence affective et refus obstiné de se mobiliser pour combler cette insuffisance


L'existence jalouse est une sorte d'existence "morte" et sans issue à cause des deux conduites qui la caractèrisent: le camouflage du vécu et le controle du partenaire. Dans certains cas, on retrouve ces comportements à la fois chez le jaloux et son conjoint. Ce dernier se fait plus ou moins volontairement, complice de cette existence jalouse......

Par Michelle Larivey , psychologue

Par niagara - Publié dans : textes - Communauté : xFantasmesx
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 25 avril 5 25 /04 /Avr 12:43

 

Pour les esclaves goréennes, la danse est un relais essentiel  pour passer des  messages à leurs Maîtres, le vecteur pour exprimer leurs besoins ou leurs désirs. La danse des esclaves peut être tantôt sensuelle et langoureuse, tantôt hésitante et effrayée. Elle doit être le reflet de la volonté du Maître à laquelle se tricote les ressentis de l’esclave. La danse confère un réel pouvoir à l’esclave qui grâce à ses attitudes et aux mouvements de son corps peut   infléchir  les désirs de son Maître. Comme pour toute autre chose, l’esclave doit dans la danse captiver son Maître en s’efforçant de lui plaire. Dans la danse, la kajira ne peut toutefois pas simuler la masturbation ou toucher ses zones érogènes, elle doit susciter désir ou bienveillance par ses postures, ses expressions et sa capacité à émouvoir en
faisant transparaître ses émotions. Pour ce faire l’esclave peut intégrer dans sa performance des instruments et notamment ceux de sa condition (chaînes, attaches, bijoux…)

 

 


«  je danse devant les hommes  comme l’esclave que je suis devenue; je les taquine, de plus en plus proche d’eux, balançant mon ventre vivant pour eux, avec le cliquetis de mes pièces de métal, le glissement des bracelets le long de mes poignets. Comme ils tentent de me toucher je virevolte dans un tourbillon de perles loin d’eux. Je passe d’un homme à l’autre m’efforçant de donner à chacun un aperçu personnalisé de ma beauté. Je ne savais s’il ne deviendrait pas mon Maître un jour …Parfois je danse vers un guerrier avec de  la supplication dans mon regard, un appel désespéré à prendre mon sort en main. J’use de la vulnérabilité des kajirae pour cruellement et délibérément le narguer avec ma

sensualité et mon inaccessibilité…Ensuite je suis allé me planter devant mon Maître. J’ai dansé mon amour pour lui mais aussi ma colère d’avoir fait de moi ce que je suis ; de  s’être emparé de moi et de m’avoir asservie. Furieuse de devenir chaque jour à mon insu un peu plus profondément dépendante de ses caresses, de son plaisir. La musique terminée je suis tombé à genoux devant lui ma tête sur le sol »                       (Dancer of Gor)
Par niagara - Publié dans : lettres - Communauté : le monde de GOR
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 24 avril 4 24 /04 /Avr 19:53

« Belle femme, fille de la grâce et de la joie, d’où
vient ton art ?
Comment peux-tu maîtriser la terre et l’air dans tes pas,

L’eau et le feu dans ta cadence ? »
La danseuse se baissa devant le prince et dit :
« Votre Altesse, je ne saurais vous répondre mais je sais que :
L’âme du philosophe veille dans sa tête,
L’âme du poète vole dans son cœur,

L’âme du chanteur vibre dans sa gorge,
Mais l’âme de la danseuse vit dans
son corps tout entier. »

Khalil GIBRAN








Par niagara - Publié dans : textes
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 24 avril 4 24 /04 /Avr 18:45

La kajira sur Gor, c'est la femme dans toute sa splendeur. Femme

avec un grand F... Elle est sensuelle, elle est animale par tout ce

 qu'elle dégage de charnel.


C'est une femme fière de sa beauté, fière de susciter le désir dans le regard des hommes, et même si elle n'a pas cherché le servage, elle demeure fière d'avoir été jugée assez belle pour qu'un homme désire lui passer un collier. Oui, la kajira est fière, provocante, elle doit toujours susciter le désir chez son maître. Son maître, pas sa maîtresse... L'esclave d'une femme, sur Gor, est une servante, elle assiste sa maîtresse dans les soins de toilette, la coiffe, lui sert ses repas, etc.

Sa position, le fameux nadu, n'est pas une position d'humilité... C'est la position d'esclave de plaisir, la position dans laquelle la kajira
s'offre.


On dit aussi sur Gor, qu'une femme ne l'est jamais réellement, que si elle n'a pas été une kajira, être kajir est le meilleur moyen pour une femme, d'explorer sa sensualité...

 







Par delà la condamnation de la vision goréenne du monde, considérée à juste titre comme machiste

Qu’est ce qu’être une Kajira de nos jours ?


C’est un combat ; une bataille constante contre son propre ego, afin de briser des siècles de conditionnement visant à prendre soin de soi. Une lutte pour réapprendre à  s’octroyer le plaisir d’agir et être traité comme une femelle de nouveau.

Cette lutte vise à se souvenir qu’il est possible d’autoriser un autre à prendre soin de vous, à décider pour vous ; à offrir un contrôle complet et une confiance totale à son Maître

« les légendes disent que seule la femme qui a été une esclave complète peut vraiment être libre »   (Nomade de Gor )

Comment peut on être libre dans l’esclavage ?

Etrange concept s’il en est : être esclave de quelqu’un et néanmoins libre !

Osons nous nous offrir complètement à un autre ? Pouvons nous laisser éclore cette part de nous au fond de notre Etre qui n’aspire qu’à s’abandonner totalement jusqu’à se perdre dans l’autre ?


Combien de fois les femmes se sont elles plaintes de ne pas trouver quelqu’un qui prenne soin d’elle et les assume jour après jour, libre de

chercher auprès de lui le rêve essentiel : l’amour
Dans notre monde de consommation hédoniste, pourquoi continuons nous à nous auto-punir en faisant tout par nous même ? Pourquoi ne pas offrir nos services sincères à un autre ?

Une réponse est bien entendu la peur de faire confiance ; comment pourrions nous avoir la foi en un Autre quand toutes les valeurs s’écroulent autour.

Comment une femme peut elle apprendre à redevenir la femelle qui sommeille au fond d’elle, comment se fait il que les femmes ont cette tendance auto destructrice à brider et étouffer ce désir d’abandon inscrit au plus profond de leurs cœurs ; C’est le résultat d’un

conditionnement récurrent et séculaire à toujours être nourricière, à ne jamais se montrer faible.

Offrir sincèrement tout ce que l’on a et ce que l’on est doit il être considéré comme une faiblesse ou une force ?

Les saints et les saintes, les mystiques ont tous offerts aux autres par delà leur propre satisfaction et ce sans jamais rien demander en retour

« Seule une esclave, dans sa vulnérabilité et son désarroi peut savoir ce qu’est l’amour véritable »         (kajira of Gor)

Avoir le désir profond ancré de devenir Kajira, de croire en ce mode de vie, de ressentir cela comme un appel, un sacerdoce, c’est être à l’aube d’une profonde découverte de soi même. Choisir un Maître en lequel croire plus qu’en toute autre chose, c’est explorer la joie unique et incomparable de tout donner à l’autre. Voir en ce Maître un partenaire qui croit en vous et encourage perpétuellement votre croissance et épanouissement personnel est un sentiment grandiose.

Savoir que ce Maître n’aura de cesse de vous révéler à vous-même en repoussant les limites de vos possibilités. Savoir que vous lui appartenez totalement et qu’il fera de vous ce qu’il souhaite. Savoir

qu’il va vous traiter en femelle, connaître toutes les parties les plus reculées de votre corps et de votre âme…est le sentiment qui doit vous consumer l’esprit et vous faire réclamer plus encore

« La flamme de l’esclavage se tapit dans chaque femme. Il suffit juste de l’éveiller »     (Explorer of Gor)

Qu’est ce que la flamme de l’esclavage ?

C’est la forme de soumission la plus pure que l’on puisse offrir. C’est la passion qui habite chaque femme et la fait rêver et fantasmer de s’offrir entièrement à un seul homme… se donner à lui, prendre soin de tous ses besoins portée par le désir farouche de ne rien faire d’autre que de lui plaire

La ferveur de l’esclave est le désir brûlant d’être totalement possédée dans son cœur, son corps et son âme par un homme unique. D’être à sa merci, de savoir qu’il détient  les clés de votre bonheur, de remettre votre vie entre ses mains

C’est désirer son contact et son approbation à tel point que vous ne cessez d’apprendre sur vous-même et sur lui, d’épier son moindre geste ou expression de désir afin de le satisfaire.

 

Nous pouvons continuellement entendre que Gor est un monde cruel et implacable. C’est en définitive un monde où les hommes ont cessé d’avoir peur d’être ce qu’ils sont et où les femmes se souviennent de ce qu’elles sont. Une kajira est la soumission

incarnée. Une Kajira  est la beauté sortie de ses chaines. Une Kajira est une femme vraie
Par niagara - Publié dans : textes - Communauté : le monde de GOR
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Jeudi 24 avril 4 24 /04 /Avr 11:44

Extraits « des esclaves de Gor »

 

 

 

Notre éducation dans les cages arrivait à son terme. Nos corps, magnifiquement exercés, étaient indubitablement devenus des corps d’esclaves. Dans nos corps étaient imprimés des mouvements mystérieux dont, pour l’essentiel, nous n’avions plus conscience, signaux subtils de désir, de passion, d’obéissance à la caresse masculine.
Il s’agit de mouvements minuscules, presque imperceptibles qui pourtant, dans l’impression d’ensemble qu’ils produisent rendent un corps de femme incroyablement sensuel ; c’est une manière de regarder, une manière de lever la tête, des choses subtiles telles que la flexion du diaphragme, les petits mouvements craintifs des épaules, qui indiquent que l’esclave, conformément à son statut, est une proie sans défense ; nous apprîmes à

interpréter les mouvements des hommes, à comprendre leurs envies et leurs désirs. Elle sait quand il ne la désire pas et lorsqu’il la désire, elle lui indique qu’elle est prête et va à lui. Certains maîtres ne saisissent pas l’étendue de cette éducation. Il se la représentent généralement en termes triviaux comme par exemple, l’aptitude à exécuter les danses de plusieurs cités et la connaissance des arts de l’amour pratiqués dans ces mêmes cités. Ils ignorent souvent qu’elle a appris à lire ses désirs, comme un animal , sur son corps, et à les servir promptement avec tact et ferveur….


je croisai les poignets sous moi et posai la tête par terre, exposant mon dos courbé. C’est la position soumise de l’esclave sur le point d’être punie…



je tombai à genoux devant lui, assise sur les talons, les bras tendus vers lui, les poignetes croisés, dans la position où ils sont généralement attachés, la tête entre les bras









Je tombai à genoux et posai le front par terre. Je n'étais qu'une esclave qui avait été punie et le serait à nouveau en cas de nécessité

 












Je m'appliquais aux arts de l'esclave car telle est ma position
J'appris à danser, à donner du plaisir, à me tenir droite, à bouger, à m'asseoir, à me

lever, à m'agenouiller. J'étais contente d'être désirable


Les anneaux que nous avions dans le nez ne seraient retirés que le jour où nous quitterions les cages. Nous étions des filles aux oreilles percées, nous comptions parmi les esclaves les plus désirables. L'instructrice nous fouettait en cas d'échec

J'ètais à genoux,nue,sur un tapis écarlate, dans la tente des femmes. On m'avait lavée et peignée. Le maquillage ne m'était pas autorisé



Demain , un homme me possèderait...entièrement. Je serais sienne, selon le droit du Collier, conformèment aux lois de Gor, et il pourrait disposer de moi à sa guise

Je n'osai pas regarder mon maître dans les yeux. Les clochettes de mon collier tintèrent,lorsque j'obéis. je le regardai dans les yeux et, presque immédiatement, ne

pus m'empécher de baisser la tête. je me sentais petite et impuissante.
Dans le tintement des clochettes, avec un cri de désespoir, je fus jetée sur les fourrures

 

 
-Déshabillez la

-non ! non sanglota-t-elle

On lui retira les bandes de cuir et on lui arracha ses vêtements

Elle fut solidement attachée à la grande roue arrière d’un des chariots. Sa cuisse droite en particuliers. J’assistai à son marquage. Elle hurla à tout rompre, la tête rejetée en arrière. Puis elle sanglota la joue contre le bord de la roue. La nouvelle esclave pris ensuite place à l’avant de notre chariot. On lui attacha les poignets et les

chevilles, afin qu’elle ne gratte pas sa marque. On lui mit sur la tête un capuchon d’esclave,muni d’un bâillon, afin que ses cris et ses pleurs ne gênent pas notre repos
Par niagara - Publié dans : textes
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus