Jeudi 13 mars 4 13 /03 /Mars 18:38
Origine du marquage

Le marquage au fer est initialement lié à l'élevage pour indiquer le propriétaire d'une bête. On le retrouve également dans l'esclavage, la torture ou l'emprisonnement
L'esclavage utilisa abondamment le marquage au fer rouge. La marque était utilisée pour désigner le propriétaire de l'esclave. L'esclave pouvait avoir autant de marques que de propriétaires consécutifs.
Cette pratique concistait à abaisser l'être humain au rang de bétail. Il devenait ainsi un objet pouvant être acheté, vendu et utilisé à toutes fins (travaux pénibles, serviteur de maison, ou même comme jouet).
Le code noir
français de 1665 instaurait le marquage au fer, d'une fleur de lys
l, comme châtiment envers les esclaves noirs fugitifs.

Des marques au fer étaient également employées comme punition pour les criminels condamnés, combinant la punition physique, les brulures étant très douloureuses, avec l'humiliation publique (d'autant plus grande si la marque est sur une partie visible du corps) qui est ici l'intention première. Cette marque était une sorte de casier judiciaire indélébile.
La forme du marquage était souvent choisie
comme code pour le crime.
Par exemple dans les prisons militaires canadiennes D pour la désertion
, BC (Bad Character) pour le mauvais caractère, la plupart des hommes marqués étaient envoyés dans des colonies éloignées.
En 1810
le code pénal français prévoyait le marquage sur l'épaule droite du condamné d'un signe distinctif de sa faute : T pour les travaux forcés, TP pour les travaux à perpétuité et F pour les faussaires, avec ou sans délai, à un statut de prisonnier esclave, comme sur les galères
(marqués GAL en France), dans une colonie pénale, ou vendu aux enchères à un propriétaire privé.
(wikipedia)

 

De 1920 à nos jours.

Une résurgence du marquage est survenue dans les années 20 et 30, pour les adeptes d’une même communauté. Il était d’usage de montrer son appartenance et son allégeance en y ayant recours.
Le marquage était, faut il le rappeler, utilisé principalement aux Etats-Unis pour marquer le bétail et ainsi authentifier son propriétaire par ses initiales.

Encore aujourd'hui, des Universitaires, membres d'une fraternité, se marquent avec du métal chauffé à blanc pour sceller leur appartenance au groupe. Il semble de plus que plus c'est douloureux, plus c'est valorisant pour la personne qui le fait. C’est encore plus initiatique. 

Place du branding dans le cadre d'une relation D/s


Aussi, le branding ne pouvait il trouver qu’une place de choix dans l’univers BDSM, et connaît aussi un regain de popularité parmi les adeptes du piercing qui cherchent quelque chose de plus « fort » et de moins usité que le piercing qui se banalise.

 

 

L'acceptation du marquage par la soumise est le signe de son don total, mais il est aussi une acceptation par le dominant de "reconnaissance" et de sa propre dévotion ou attachement à celle-ci. La Marque ne peut-être que le fruit d'une réflexion longue et d'une relation de longue durée. Les Maîtres n'acceptent que peu les soumises deja marquées et l'on conçoit mal des soumises "poly-pyro-ferrées" comme ces colis multi-timbrés... 

L'acte par lui meme s'il est realisé dans des conditions maîtrisées est plus spectaculaire que l'on peut le croire. Le fer ne devant en effet que peu resté en contact avec la peau (3 à 5 secondes) et ne pas pénétrer en profondeur (risque de brûlures graves). Une préparation cérébrale et la motivation de la personne marquée complémentant le processus. Le fer doit être de bonne qualité pour ne pas se déformer en rougissant et son épaisseur ne doit pas être trop importante pour permettre une évacution thermique de la chaleur. Un traitement par une pommade sur la zone de marquage doit être appliqué pour soulager la personne soumise et une surveillance de la "plaie" doit être réalisée pendant la cicatrisation qui dure en moyenne près d'un mois.

Le marquage au fer rouge n'est pas à mettre entre toutes les mains. Comme tous les jeux BDSM, il nécessite des connaissances et des précautions. Ainsi, le tatouage, plus simple à "vivre" semble être devenu une solution alternative. Néanmoins, tout comme pour la fessée et d'autres jeux BDSM, le marquage peut être (doit être ...) le cadre d'un cérémonial et d'une complicité qui renforcera l'harmonie du couple D/s.

 

Par niagara - Publié dans : textes - Communauté : le monde de GOR
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Commentaires

bonjour
Voussemblez aimer cela.

et votre soumise ? est-elle marquée au fer rouge?

JD
commentaire n° :1 posté par : transfrormateur le: 29/12/2013 à 15h36
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