Lundi 12 mai 1 12 /05 /Mai 16:33
Par le marquage de Niagara, son corps deviendra l'endroit ou s'inscrit notre relation D/s. En imprimant nos corps, ces marques seront la preuve tangible
de l'intensité de notre relation et la profondeur de notre engagement réciproque. Ce rite inaugure une nouvelle étape dans nos existences, un tournant fondamental.
"Là s'inscrit la trace irréfutable d'une limite personnelle symboliquement atteinte. La trace dessine sur le corps ce supplèment d'âme (toujours supplèment de symbole) qui prouve à l'individu son existence, confirme son sentiment d'identité"  D LE BRETON (passion du risque)


Par son désir (car il vient avant tout d'elle) niagara veut que je comprenne qu'elle ne joue pas, qu'elle est sincère et que ses chaînes m'enchaînent en retour. Ces marques sont pour nous comme une nouvelle naissance, en tant que Maître et kajira bien sûr, mais surtout en tant que couple matûre et libéré qui assume
complètement ses désirs et ses fantasmes. Un couple qui envisage autrement le principe de la complémentarité homme- femme.
Notre relation  érotise les rapports de pouvoir, exacerbe le principe féminin  en surinvestissant la féminité du corps de Niagara; un art de vivre qui porte au paroxisme les interactions entre virilité et féminitude. Elle s'articule ainsi autour de trois principes à respecter:


  • Offrande par la kajira de sa servitude au Maître : tâches quotidiennes et domestiques par exemple
  • Disponibilité du corps de la kajira: son corps se doit d'être accessible à tout moment
  • Disponibilité de l'Esprit de la kajira: vivre sa soumission en tant que prsonne et non comme personnage; garder en tête que l'on n'est plus vraiment libre, que l'on a un Maître que l'on doit servir, satisfaire; auquel on doit plaire au risque de lui déplaire
Notre relation se distingue de la perversion qui, elle, sans se dire joue d'un
rapport de force pour maintenir un individu dans une situation de domination, tout en lui imposant des violences physiques et morales qui ont pour but de le dégrader, de le maintenir dans une situation de crainte ou d'infériorité. Notre relation est aux antipodes de cela: elle est clairement et fréquemment négociée, revisitée; ce qui peut apparaître comme contrainte n'est que mise à l'épreuve , recherche de ce que nous pouvons aller jusqu'à donner à l'autre; ainsi le libre consentement n'est en aucun cas négociable mais il ne dispense pas de l'engagement et de la responsabilité partagée et assumée.

"Tu es responsable de moi si tu m'apprivoises", dit le Renard au Petit Prince

Par niagara - Publié dans : récits vécus - Communauté : le monde de GOR
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