Mercredi 28 mai 3 28 /05 /Mai 18:40
quelques morceaux choisis du "Banni de Gor"

"En théorie, sinon en pratique, quand la jeune fille se voit marquée comme un animal , voit sa jolie peau marquée par le fer d'un Maître, elle ne peut en quelque sorte manquer, au plus profond d'elle même, de se considèrer comme une chose qui est possèdée. Elle est supposée se dire en comprenant sa terrible et complète portée: "je suis sienne".....

Je m'avisai que la chaîne n'est pas l'idéal pour une jeune femme pleine de vie se sachant par sa marque destinée à l'amour, que chacune d'elles doit espèrer trouver un homme qui tienne assez à elle pour l'acheter, que chacune doit être anxieuse de suivre un homme dans sa demeure, de porter son collier et ses chaînes, d'apprendre sa force et  son coeur afin qu'il lui enseigne les délices de la soumission

Lorsque je t'ai vu pour la première fois, je te connaissais déjà par un millier de rêves interdits. Dans ces rêves, je siègeais orgueilleusement au sein de mon Palais, entourée de mon Conseil et de mes guerriers lorsque, brisant le toit comme du verre, un grand tarn descendait, chevauché par un guerrier casqué. Il dispersait mon Conseil et battait mes armées, s'emparait de moi, me dévêtait, m'attachait nue en travers de sa selle puis m'emportait dans sa cité. Et moi qui avais été la fière Tatrix de Tharna, je portais sa marque et son collier. Dans cette cité, continua t elle les yeux brillants, il mettait des clochettes à mes chevilles et m'habillait de soies de danse. Je n'avais plus le choix, tu comprends. Je devais faire ce qu'il voulait. Et quand j'étais incapable de danser plus longtemps, il me saisissait dans ses bras et , comme un animal, me forçait à satisfaire sa jouissance.
Dans ses bras, j'apprenais tout  ce que Tharna ne pouvait pas m'enseigner. Dans ses bras, j'apprenais à partager la splendeur ardente de sa passion. Dans ses bras, je prenais conscience des montagnes, des fleurs, du cri des tarns sauvages, du contact des griffes de larl. Pour la première fois de ma vie mes sens étaient éveillés; pour la première fois je sentais bouger mes vétements sur mon corps; pour la première fois, je remarquais comment un oeil s'ouvre et ce qu'est vraiment le contact d'une main. Et je sus alors que je l'aimais...

Les rites de soumission, tels qu'on les pratiquait à Tharna, consistait à dévêtir et à attacher la captive avec des cordes jaunes et à la placer sur un tapis écarlate; le jaune de la corde était un rappel symbolique des talenders, une fleur souvent associée à la beauté et à l'amour féminins, l'écarlate du tapis étant un rappel symbolique du sang et peut être de la passion. Celui qui avait capturé la jeune femme mettait son épée sur sa poitrine et prononçait la formule sacramentelle de l'asservissement. C'étaient les derniers mots qu'elle entendait comme femme libre
Pleure, libre jeune fille
Souviens toi de ta fierté et pleure
Souviens toi de ton rire et pleure
Rappelle toi que tu étais mon ennemi et pleure
Maintenant, tu es ma captive impuissante
Rappelle toi que tu t'es dressée contre moi
Maintenant tu es étendue à mes pieds
Je t'ai liée avec des cordes jaunes
Je t'ai placée sur le tapis écarlate
Ainsi suivant les lois de Tharna je te proclame mienne
Rappelle toi que tu étais libre
Sache que tu es à présent mon esclave
Pleure jeune esclave

Aucun homme qui a vu une femme en Soies de plaisir, qui l'a regardée danser,  qui a entendu le tintement des clochettes autour d'une cheville, ou contemplé une chevelure de femme qui, déliée, tombe jusqu'à sa taille, ne peut vivre longtemps sans la possession d'une aussi déliceuse créature






Par niagara - Publié dans : textes - Communauté : le monde de GOR
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