Lundi 6 octobre 1 06 /10 /Oct 18:40
De tous temps, la sexualité s'est vu mélangée au sacré, au développement de l'Homme; elle s'est vu ritualisée afin de pouvoir atteindre le Nirvana, le paradis perdu originel, non duel. Certes notre Occident judéo chrétien s'est empressé de mettre sous le boisseau les cultes rendues à la fertilité, à la mère, l'épouse, la soeur (spirituelle) en la personne de la Déesse. Culte des anciens égyptiens célébrant les mystères d'Isis, de la Féminité qui s'appuie sur la mythologie egyptienne qui a l'originalité de faire de la Terre l'élément mâle et du Ciel l'élément féminin. La célébration des mystères d'Isis plongeaient leurs racines dans le monde charnel des vivants. Ces rituels  rejouaient l'amour filial, la fertilité de la terre, sublimaient l'union du yin et du Yang, la dualité de l'existence, ombre et lumière. l'extase propre à l'expérience mystique était cherchée dans le jeûne, une pharmacopée adaptée mais aussi et surtout dans le coït et l'orgasme. La femme est la vraie gardienne du Temple, le sanctuaire de tous les mystères de la vie comme peut l'être la soumise qui ne sera toutefois que jachère tant qu'elle n'aura pas été labourée, modelèe, retournée par son maître qui ensemence sa libido et fait éclore son bouton de féminité. Le maître de ses charmes, le révélateur de ses ombres en négatif qui ne demandent qu'à couler, s'écouler pour étancher sa soif de vie, d'en-vie. Selon les celtes la femme n'a pas à être initiée car elle l'est naturellement; elle est le réceptacle lunaire seul capable de compléter l'homme solaire pour toucher à la complètude, à l'harmonie, au Divin. Coupe et Baton pour symboliser nos instincts enfouis, nos énergies primordiales; pentacles et épées pour jouer la dramaturgie de nos combats visant à nous affranchir de nos pulsions, à nous extraire de notre condition animale.

C'est en donnant du sens à la relation D/s que l'on crée les symboles propres à l'imaginaire du couple; les rituels sont le ferment du D/s qui permettra d'expérimenter
le Divin, l'Etre Essentiel. C'est en cultivant un caractère sacré à la relation D/s qu'on l'ancrera dans une relation amoureuse capable de fertiliser le réel, de triompher des tracas quotidiens en érotisant la vie de tous les jours et sublimant le plaisir physique. Ainsi le corps de la soumise devient le Temple offert à la clélébration des mystères de la vie. L'athanor où le Maître Alchimiste peut distiller, résilier, condenser, sublimer les mystères d'Isis
Par niagara - Publié dans : textes - Communauté : BDSM
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