lettres

Lundi 13 octobre 1 13 /10 /Oct 18:30
Les épreuves traversées durant l'enfance donnent lieu à de graves traumatismes qui influent sur le développement ultérieur de la personnalité. Le corps, exposé à la honte, en conserve de profondes blessures qui ne cicatrisent pas facilement; Les humiliations physiques subies durant l'enfance ont des conséquences désastreuses et durables. Elles blessent non seulement sur le moment, mais tout au long du cycle de vie adulte, venant parasiter,voire ruiner, certains domaines de l'existence censés procurer du plaisir, comme la sexualité. ; La conception (l'hypothése ?) psychanalytique nous apprends à quel point certaines expériences vécues trés tôt dans la vie peuvent marquer au fer rouge le cortex du cerveau, forçant l'esprit à trouver une solution pour soulager la douleur suscitée par le souvenir traumatique. Lorsqu'on a souffert d'un traumatisme (physique, sexuel ou psychologique), on n'échappe pas à ce traumatisme: c'est là malheureusement l'une des affirmations les plus avérées de la psychologie humaine. Un traumatisme originel trouvera toujours le moyen de se manifester d'une façon ou d'une autre. Une personne plus robuste du point de vue affectif, plus "résiliente", aura plus de facilité à vivre avec, mais personne ne saurait s'y soustraire intègralement. Nos fantasmes constituent l'un des nombreux domaines où nos traumatismes se plaisent à refaire surface, nous rappelant sans cesse, quoique de manière inconsciente, leur impact dévastateur. nous aimerions tous croire que nous sommes les architectes de notre propre destin, que nous choisissons notre chemin dans l'existence, que nous décidons de nos préférences érotiques. En définitive c'est une illusion, la plus grande en vérité, de croire que nous contrôlons notre sexualité. Nos pulsions sexuelles et nos fantasmes sont souvent créés à notre corps défendant, par des impressions extérieures remontant à notre enfance.
Ainsi savoir que la lumière que nous dégageons n'est qu'un effet de l'ombre que nous nous efforçons de dissimuler est la porte qui nous permet d'être nous même, à l'image de ce que l'on a fait de nous, de l'étincelle divine qui nous habite à "l'insu de notre plein gré". notre sexualité "nous parle". L'essentiel est toujours de travailler sur nous même pour être "meilleur"; et pour cela les chemins les plus obscurs, les pentes les plus abruptes permettent souvent d'aller loin; là où les autres ne s'aventurent que rarement. Souvent (voire tout le temps) le BDSM a pour fonction première d'exprimer un conflit psychologique, irrésolu, faute d'analyse. On peut ne pas aimer ce que l'on est mais il est trés dangeureux de ne pas le comprendre. Si nous sommes à l'image de Dieu et s'il existe,dirait Woody Allen, j'espère qu'il a une excuse, en tout cas je suis persuadé qu'il ne joue pas aux dés. C'est en affrontant nos contradictions profondes et latentes que nous nous inventerons humains, fragiles et toujours perfectibles. "Primum non nocere" : Fais ce que veux mais que nul ne soit lésé.
Aussi avant de juger, déblatèrer, lisez vraiement ce qui est écrit et non ce que vous voulez y lire
Souvenez vous du message Christique et ensuite que celui qui n'a jamais pêché, jette la première pierre 
Par niagara - Publié dans : lettres
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 1 octobre 3 01 /10 /Oct 18:33

Je suis las de me faire traiter d'horrible macho; invective fruit de l'opinion que l'on peut se faire de moi à travers ce blog.

Depuis des décennies, la notion d'égalité a pris divers visages. du légitime combat pour rendre aux femmes leur place dans la socièté aux dérapages de type marxistes qui aboutissent au déplacement de la lutte des classes vers la guerre des genres. Les femmes ont eu des places de pouvoir et des périodes d'égalité relativement longue durant l'histoire, dans la civilisation Celte notamment.

Les femmes n'ont pas toujours été les laissées pour compte même s'il y a eu des systèmes de répartition des places et des rôles plus ou moins justes durant l'histoire.Depuis des décennies, une nouvelle répartition se met en place en occident; ventilation des rôles favorable à la femme et à laquelle je souscris pleinement. Il y a autant de désir de domination chez les femmes que les hommes mais les outils, les moyens de son expression ne sont pas les mêmes. La domination n'est pas l'apanage des hommes et les guerriers, les chasseurs (éduqués pour cela par leurs mères) ne sont pas pour autant des prédateurs.

pour moi le principe d'égalité n'est ni politique, ni religieux, ni idéologique: il est naturel.

Les hommes et les femmes sont les deux poumons d'une même respiration. Ils sont voués à négocier, à partager. Le déni de l'un entraîne l'affaiblissement de l'autre.

Le rôle des hommes occidentaux d'aujourd'hui s'inscrit dans l'instabilité de la contradiction entre être forts ( ce que les femmes ont toujours attendu d'eux) et être sensibles et cette oscillation n'est certes pas une place toujours enviable

L'univers goréen montre un monde dominé certes par l'homme mais aussi et surtout un monde de caste dans lequel les notions d'honneur, de force et de méritocratie prévalent. Un monde binaire, simple, rustre qui parle à notre inconscient et à notre cerveau reptilien

La femme est l'avenir de l'homme


Le poète a toujours raison
Qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face à notre génération
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
*
Entre l'ancien et le nouveau
Votre lutte à tous les niveaux
De la nôtre est indivisible
Dans les hommes qui font les lois
Si les uns chantent par ma voix
D'autres décrètent par la bible
*
Le poète a toujours raison
Qui détruit l'ancienne oraison
L'image d'Eve et de la pomme
Face aux vieilles malédictions
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
*
Pour accoucher sans la souffrance
Pour le contrôle des naissances
Il a fallu des millénaires
Si nous sortons du moyen âge
Vos siècles d'infini servage
Pèsent encore lourd sur la terre
*
Le poète a toujours raison
Qui annonce la floraison
D'autres amours en son royaume
Remet à l'endroit la chanson
Et déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
*
Il faudra réapprendre à vivre
Ensemble écrire un nouveau livre
Redécouvrir tous les possibles
Chaque chose enfin partagée
Tout dans le couple va changer
D'une manière irréversible
*
Le poète a toujours raison
Qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face aux autres générations
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme

Jean Ferrat

Par niagara - Publié dans : lettres - Communauté : BDSM
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Jeudi 24 juillet 4 24 /07 /Juil 09:46
qui pardonnent, fusionnent et qui donnent
leur âme dans les bras d'une femme
où sont les hommes
qui laissent éclater leurs faiblesses
au grand jour pour vivre un grand amour
où sont les hommes
qui osent proposent un avenir meilleur
un remède au malheur

où sont les hommes
qui se battent et combattent montent au front
de leurs rêves et vous emmènent ailleurs
où sont les hommes
qui disent haut et fort que l'amour
n'est pas mort et qui espèrent encore
où sont les hommes
qui pour rester debout effacent
leur passé rongé par le remord

Où sont les hommes
qui pleurent dont les larmes
demeurent le rempart à l'ultime souffrance
où sont les hommes
qui savent faire peau neuve et donner
à leur vie l'espoir d'une autre chance
où sont les hommes
qui se livrent sans pudeur et décrivent
sans peur ce qu'ils ont dans le coeur

où sont les hommes
qui plongent, s'allongent sur le corps
d'une femme pour annihiler sa peur
où sont les hommes
qui marchent, qui font taire les lâches
et ne mâchent pas leurs mots jamais
où sont les hommes
qui laissent entrevoir ce qu'ils ont
de plus noir et livrent leurs secrets

où sont les hommes
qui tombent à genoux et qui deviennent
fous pour l'amour d'une femme
où sont les hommes
qui continuent de croire en celui
que partout tous les autres condamnent
où sont les hommes
qui lèvent leurs yeux et leurs mains
vers le ciel implorant le pardon
où sont les hommes
qui, quand ils parlent à Dieu, sont prêts
à écouter un jour ce qu'il répond

                                                                                           Léa IVANNE  (chanson de patricia KAAS)


Par niagara - Publié dans : lettres - Communauté : le monde de GOR
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Lundi 7 juillet 1 07 /07 /Juil 14:56
Les fondamentaux de l'éducation applicable à une Kajira sont liés à la notion de conditionnement opèrant ( ou apprentissage skinnérien) qui se différencie du dressage pavlovien en ce que l'on parle de comportements à adopter plus que de réflexe à avoir. La base  reste néanmoins d'induire,  grâce à un stimuli  ad hoc, une réponse qui n'aurait pas eu lieu naturellement. Ceci par un renforcement positif lié à une récompense ou négatif lié à une punition. Le levier le plus puissant étant le renforcement positif qui permet de faire aller la kajira vers ce que l'on attend d'elle plutôt que de l'éloigner de ce que l'on ne veut plus voir en elle.
Pour ce renforcement positif, le contrôle strict de la sexualité, de l'orgasme certes, mais aussi de la simple possibilité de pouvoir disposer de son corps pour le stimuler, est le levier le plus puissant.  Les caresses et stimulations sexuelles ne pouvant plus venir que du Maître et étant associées à la notion de récompense. Ainsi  l'excitation liée au simple fait de servir et être mise à sa place par le Maître ne p ourra s'évacuer, se résorber que dans une jouissance corrélée à un service satifaisant. Le fait de servir sera ainsi renforcé par la jouissance associée créant un cercle vicieux pour la Kajira et vertueux pour son Maître qui verra celle-ci réclamer de pouvoir servir pour pouvoir jouir tout en étant condamnée à une constante qualité de service. En actionnant ce levier, la notion de punition passe au second plan ainsi que la notion de SM qui est supplantée par la relation D/s qui croît proportionnellement à cette regression. Ainsi votre kajira sera certes dépendante mais sans jamais verser dans le masochisme et son engrenage addictif amené par la sécrétion d'endorphines. Ainsi la relation sera plus cérébrale (le plaisir de servir, d'être prise) et moins physique. Un conditionnement  s'opèrant donc sur la répétition et les rituels plus que sur des séances liées à des sensations fortes. Tout étant question d'adaptation : assimilation / plier mais aussi accomodation / se plier. Attention à bien respecter votre kajira car entre le poison et le remède, tout est une question de dosage. L'empathie est essentielle et indissociable de mon point de vue de la fermeté. Souvent éduquer une kajira revient à guider un éléphant dans un magasin de
 po rcelaine alors prudence car souvent le plus précieux est aussi le plus fragile. Ce qui est indestructible à l'état solide peut devenir  insaisissable à l'état liquide voire explosif à l'état gazeux aussi réglez bien vos thermostats et surveillez vos soupapes de sécurité. De même que vous ne laissez, par exemple, jamais du lait seul sur le feu, vous ne devez laissez seule vote kajira entre les pattes d'un autre. Enfin pensez que plus le bambou est grand plus il peut plier bas, il vous faudra entretenir votre propre souplesse comportementale, comprendre les ressorts psycho affectifs à manipuler pour  faire levier et accroître la souplesse de votre bambou (kajira) pour in fine la faire plier à votre convenance afin de lui donner la forme souhaitée.

Pour aller sur la lune il faut partir de la lune
Par niagara - Publié dans : lettres - Communauté : le monde de GOR
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Mercredi 18 juin 3 18 /06 /Juin 10:46

Ma chérie

Je rêve de tes rêves ; je désire tes lointains ; à t’aimer plus loin que moi tu me fais grandir.

Je veux tout de toi pour te devoir tout de moi.

Oui, pour nous, l’absence a été la semence qui fît lever la pâte de notre amour. « L’absence est à l’amour ce que le feu est au vent, il éteint le petit et allume le grand » ; le nôtre se fortifie et les contingences de la vie ne sauront en avoir raison tant ensemble c’est tout.
Nous sommes différents mais néanmoins si complémentaires unis comme la pluie au soleil en son éphémère arc en ciel, comme l’ombre à la lumière en ses fascinants paradoxes.
Que les Dieux et les Déesses nous bénissent et nous jalousent

 Notre Amour sera ce qu’il veut; il mourra où il doit et s’il nous entraîne dans sa chute qu’importe ! Nous aurons vécu ; souffrance et amour souvent s’enlacent puisqu’ils font la paire.
Une paire plus forte que tous les brelans, une paire où un plus un égalera tout et où un moins un n’égalera plus rien

Nous pousserons là où on nous a semé avec ce que nous sommes, ce que nous ferons de ce que les autres ont fait de nous.
En paix avec nos blessures originelles, léchant mutuellement nos cicatrices, apaisant nos doutes au brasier de nos corps ; debout face au vent du destin, gourmand du festin de la vie qui nous consume pour mieux nous faire renaître de nos cendres.

en un mot, je t'aime 



 

Par niagara - Publié dans : lettres
Ecrire un commentaire - Voir les 3 commentaires
Mardi 17 juin 2 17 /06 /Juin 09:15
Les derniers commentaires de ce matin montrent une dérive évidente et problématique.
Nous n'écrivons pas ici pour faire débat ou susciter une quelquonque polémique, d'autant que nous n'avons pas vocation à plaire à tout le monde ni à porter un message évangélisateur
Si ce lieu d'expression devient une tribune pour une drague peu subtile ou la revendication d'une quelquonque idéologie contradictoire alors il va vite sortir de son cadre.
Nous nous donnons du mal pour nourrir ce lieu et les commentaires doivent  en conséquence aller vers du positif . Personnellement, à moins d'avoir du temps à perdre, je ne commente pas ce qui ne m'intéresse pas: je zappe.

Ceux qui ne sont pas orienté eux mêmes prètendent trop souvent orienter les autres


Nous nous interrogeons sur l'intéret de poursuivre si c'est pour se retrouver face à des détracteurs ou des voyeurs dragueurs frustrés.
Je pense que nous atteignons les limites de ce moyen d'expression qui est avant tout pour nous et en aucun cas pour répondre à des suggestions salaces, des remarques ironiques ou des polémiques sans intéret sur des points de doctrine fumeux.
...Toutefois nous ne cèderont pas aux parasites et aux prédateurs de tous poils, qu'ils aillent au diable, que les bras leur tombent et que le cul leur pêle...
Nous tirons les conséquences, prenons la leçon et  avançons sans nous désavouer



Par niagara - Publié dans : lettres - Communauté : le monde de GOR
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires
Lundi 16 juin 1 16 /06 /Juin 16:08
...pas plus que le titre de maître ne confère des compétences; tout au plus des prérogatives liées à des responsabilités

Ainsi ce n'est pas parce que l'on vous appelera Maître que vous rendrez vos kajirae heureuses mais c'est parce que vous les rendrez heureuses que vous serez appelé Maître

" -Maître ? fit elle
- Oui, répondis je
Un petit cri de joie lui échappa
Elle n'osa pas me poser de questions, mais elle s'agenouilla, docile, comme il était normal dans sa situation, et inclina la tête
Avant que sa tête se soit abaissée, j'avais vu dans ses prunelles l'espèrance
silencieuse de l'esclave sans droits,sans défense,que son maître, son propriètaire, celui qui tient la chaîne, aurait le bon plaisir de se montrer indulgent
-Merci Maître , dit elle avec humilité
des larmes lui perlaient au bord des cils
Sur Gor, la possession totale de diverses femmes ne m'avait pas embarassé autant qu'il eut fallut, mais je n'avais jamais beaucoup aimé que l'on m'appelle "Maître"
Il me suffisait de l'être
les femmes qui m'avaient appartenu, Sana, Talena, Lara et d'autres, Esclaves de Passion louées à l'heure dans les tavernes de Ko ro ba , Esclaves de Plaisir que l'on
m'offrait en gage d'hospitalité pour une nuit à passer sour le toit d'un ami,toutes avaient bien su que j'étais le maître , et c'était suffisant.
D'autre part, je n'avais jamais trop objecté à ce titre parce qu'il m'était apparu que le terme "Maître" peut donner un plaisir indescriptible à une esclave  quand il monte aux lèvres et quand elle sait qu'il exprime la vérité"

                extrait des" prêtres Rois de Gor"


Quel intéret peut avoir un Dress Code ?
Il suffit que le maître soit habillé comme il lui convient et la kajira comme il
convient à son Maître non  ?

Aussi méfiez vous des apparences qui bien souvent ne servent qu'à dissimuler des appats rances
Par niagara - Publié dans : lettres - Communauté : le monde de GOR
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Jeudi 12 juin 4 12 /06 /Juin 21:58

La saison de l’appartenance

Elaine AUDET

 

Rose des vents, rose de vie je crie pour m’éclaircir le coeur. Je te nomme pour inventer notre temps. Tu es la chair vive de mes mots. Je ne t’ai pas imaginée. Vienne la cinquième saison l’éblouie l’intemporelle la rebelle. L’inouïe saison de l’appartenance.

Vienne l’attendue inattendue fendant la mer de nos défaites pour que les dépaysés à la langue coupée que nous sommes devenus abordent l’autre rive d’eux-mêmes avec cette joie natale qui dans nos veines chante en rafales. Mémoire d’une terre raptée à l’orée de son histoire.

Vienne la libre saison des vivants brisant les codes et les lois contre les paradis réducteurs toujours venus d’ailleurs pour acheter notre âme avec des miroirs de pacotille. Comme autrefois fut décimée l’amérindienne harmonie. Folklorisée l’appartenance à la terre et au feu ce dialogue avec la lune qui montait des entrailles des femmes pour inventer la pluie et les moissons. Tout cela que les envahisseurs en complets gris ne sauront enfermer sur leurs disquettes imiter avec leurs logiciels ni engloutir dans le libre échange du vide.

Vienne la cinquième saison ciel logique des coureurs de vie. Terre promise fleuve désir. Retour de la mémoire native écrite dans le souffle des femmes avec le nom unique de l’enfant et la légitimité de son devenir.

Non je n’exagère pas quand je dis ta voix comme la cinquième saison. L’éblouie l’intemporelle la rebelle. L’inouïe saison de l’appartenance. Mémoire séditieuse. Poing fermé sur le dur refus de mourir. Rose des vents rose de vie je ne saurais autrement te dire le pays qui nous ressemble. Le poème qui nous rassemble en ce temps de reniement. De contagion du néant.

© Élaine Audet, Le Cycle de l’éclair, Québec, Le Loup de Gouttière, 1996.

"Avoir des esclaves n'est rien ; ce qui est intolérable, c'est d'avoir des esclaves en les appelant citoyens."                              Denis Diderot

Par niagara - Publié dans : lettres - Communauté : BDSM
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 10 juin 2 10 /06 /Juin 10:09

Lorsque, sur ce blog, nous parlons de domination, nous parlons d’une Kajira au sens Goréen du terme, une esclave d’amour attachée de son plein gré à son Maître, soucieuse de l’honorer en toutes circonstances, servante de ses désirs pour son propre plaisir qui est aussi dorénavant celui de le satisfaire ; tout simplement parce qu'elle aime son Maître...Obéissante elle sait se reconnaître dans son statut de Soumise. Ainsi l’amour est et doit rester la clé.

 La soumission est avant tout un acte d'amour. Amour de l'autre, amour de soi, amour de la vie. Il n'y a pas de plus grand amour que dans le don de soi. Il n'y a pas de plus grand bonheur que celui qui surmonte la peine. Il n'y a pas de plus grande jouissance que celle qui sublime la souffrance.  
Oui le don de soi c'est LA preuve d'amour...faire l’offrande…de son Moi le plus profond en Soi. S'offrir corps et âme à celui que l’on a choisi ; je ne vois rien de plus beau.
Quand celui à qui l’on se donne connaît la valeur de ce cadeau et reconnaît par cette offrande qu'en faisant don de sa personne la Kajira revis,  renais à elle, par et pour LUI. Celui là devient Maître et perdra ce pouvoir si ce don lui est repris

Trop de personnes sont soumises par obligation, par violation de leur personnalité ou par peur de l'Autre!  Il y a deux sortes de soumissions, celle que nous défendons : la soumission amoureuse, consensuelle, assumée, irréductiblement liée au Désir et par ailleurs la soumission malheureuse, celle imposée par un conjoint ou conjointe possessif, la soumission objectale écrasant l'autre dans le dédain le plus abject. Seule la première nous concerne et nous n’aurons de cesse de dénoncer la seconde

 

Il y a,  dans la soumission, comme dans la magie, deux facettes, avec un coté obscur que n’aurait pas renié le Jedi qui sommeille en vous ; c’est un jeu dangereux, notamment pour les Maîtres qui peuvent s’évader dans un fantasme inconscient de pouvoir sans limite et donc psychotique, aliénant et addictif. Souvenons nous que la jouissance sans limites est la fossoyeuse du Désir et que sans ce manque qu'est le Désir nous sortons de la réalité. Attention donc, la kajira qui s’en remet à nous, donne quelque chose de précieux, profond, une victoire sur elle-même, celle de pouvoir réaliser et assumer sa nature profonde. La force d’assumer son être essentiel. Elle offre un cœur et un amour avant un corps et une servitude. Tout Maître digne de ce nom se doit de donner, rendre plutôt, au diapason de ce qui lui est offert ; Tout cadeau engage celui qui le reçoit. Respectez les trois R : respect de l’autre, respect de vous-même et respect de vos actes.

Aimer c'est doubler son regard; connaissez vous vraiment le regard de votre kajira ?


La pouliche est indéniablement cravachée par celui qui la monte.
Il est cependant très important de bien savoir monter car les ruades sont légions et gare à la chute!!!!
Evitez de cravacher en saut d'obstacle par exemple. C'est un conseil.
Il est tout aussi important de caresser sa monture pour lui signifier toute la reconnaissance et l’affection que l'on peut lui porter et il est, des fois, recommandé, pour les initiés, de lui administrer une toute petite fessée sur la croupe.
 
En toutes circonstances il faut se rappeler que sans monture ménagée on ne va pas très loin.

 

On récolte toujours ce que l’on s’aime et par conséquent notre Etre attire les circonstances de notre vie…. Et toi comment as-tu dis à ta kajira que tu l’aimais aujourd’hui ?
 


“… La contingence…il n’y a là rien d’autre que rencontre, la rencontre chez le partenaire des symptômes, des affects, de tout ce qui chez chacun marque la trace de son exil, non comme sujet mais comme parlant, de son exil du rapport sexuel….” Lacan

Par niagara - Publié dans : lettres - Communauté : le monde de GOR
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Dimanche 18 mai 7 18 /05 /Mai 12:42

Lorsque votre regard s'est arrêté sur le mien,
mes yeux se sont illuminés
lorsque votre regard a plongé dans le mien
mon sourire s'est éclairé
Lorsque votre voix a accompagné votre regard,
mes joues se sont rechauffées
lorsque votre main a frôlé la mienne
je m'en suis imprégnée

Alors je vous ai suivi
emportée par ce regard, ces mots et cette main

A pas feutre, j'ai penetré votre monde
mon monde s'est emboité dans le votre

lorsque votre regard a scruté mon âme,
elle s'est déshabillée, vous offrant en toute simplicité
la réalité
Lorsque votre regard a déballé mon corps,
il s'est réveillé sous vos caresses
Lorsque votre regard s'est posé sur ma bouche
elle s'est offerte.

alors je vous ai accompagne
emporté par votre regard, vos mots et vos mains
a pas feutre, j'ai penetre votre monde
mon monde s'est emboité dans le votre

Lo rsque votre regard s'est arrete sur le mien.....


niagara
Par niagara - Publié dans : lettres - Communauté : le monde de GOR
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus